Pedro Sanchez : « Nous aurons l’euthanasie en Espagne sous cette législature »

Pedro Sanchez euthanasie Espagne
 
Le nouveau Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez ne cache pas sa volonté de faire progresser la culture de mort maçonnique en Espagne, qui a fait des pas de géant sous Zapatero et qui a progressé plus discrètement sous Mariano Rajoy. Mais ce que Zapatero souhaitait et n’a pas réussi à faire, le chef du gouvernement actuel y est plus que disposé. « Il y aura l’euthanasie en Espagne sous cette législature » a-t-il déclaré.
 

L’euthanasie en Espagne comme aux Pays-Bas

 
Dans cet entretien avec El País, il a déclaré que la légalisation de l’euthanasie sera l’un de ses « principaux engagements ». Et ce de manière extrême, puisqu’il a précisé que l’euthanasie devait être « reconnue comme service à rendre par la santé publique, un service fondamental ».
 
Le processus est déjà en cours puisque, en mai, les socialistes ont déposé une proposition de loi qui ferait de l’euthanasie un droit individuel et effectif. S’ils avaient refusé leur soutien à un texte similaire des communistes de la Gauche unie l’an dernier, lui préférant une proposition de loi sur la régulation des « droits des personnes en processus de fin de vie », ils ont donc sauté le pas.
 

Pedro Sanchez pire que Zapatero

 
Leur proposition correspond au désir exprimé par Pedro Sanchez puisqu’elle présente l’euthanasie comme un service parmi d’autres du système national de santé, que le malade lui-même pourrait demander en cas de souffrance physique et psychique « intolérable, insupportable et irréversible », une « très forte » dépendance à l’égard d’autrui et un état médicalement diagnostiqué. Le médecin diagnostiqueur serait chargé de demander l’euthanasie pour le patient.
 
Plus précisément, seraient concernés les handicapés graves chroniques ainsi que les personnes très âgées victimes d’une maladie grave ou incurable, selon les élus, qui retiennent ainsi les motivations aujourd’hui acceptées aux Pays-Bas.
 

Jeanne Smits