Tamim ben Hamad Al-Thani s’adressait mardi aux jeunes de son pays lors de son discours devant le Majlis al-Choura, assemblée consultative du Qatar. Le pays bénéficie de la gratuité de l’enseignement et des services de santé et de bien d’autres avantages sociaux, alimentés par la « pompe à pétrole » devenue bien moins lucrative depuis la dégringolade des prix. L’émir a fustigé, pêle-mêle, les dépenses superflues, la bureaucratie pléthorique, le manque de responsabilité et d’esprit d’entreprise associés à cet argent facile. Et d’inviter les jeunes à ne plus chercher à « dépendre de l’Etat ».
On admire. Les autorités qataries n’ont-elles pas amplement donné l’exemple en laissant l’or noir couler comme un fleuve d’abondance ?
Cela dit, la dynastie qatarie a de quoi voir venir. Sa fortune colossale l’assure contre la relative perte de gains causée par la chute des prix et les investissements du pays et de ses voisins sont aujourd’hui assez universels pour que l’on puisse assister en Coupe d’Europe de football à des matches Qatar contre Qatar…