Depuis quatre ans la présidente de la Commission européenne se croyait au-dessus des lois, et elle a été rattrapée par le Tribunal de l’Union européenne. En 2021 elle a passé un contrat de 35 milliards de dollars pour 1,8 milliard de doses de vaccin Pfizer et BioNTech après s’être entretenue par SMS avec le PDG de Pfizer Albert Bourla. Soit plus de la moitié de la totalité des commandes de la Commission pour cette période. Plusieurs personnes, physiques ou morales, ont demandé de voir ces SMS et porté plainte contre Ursula Von der Leyen. Elle a prétendu avoir égaré ces SMS et a toujours refusé d’en dévoiler le contenu. Le 14 mai, le tribunal de l’Union européenne a estimé que la Commission et sa présidente ont enfreint leurs propres règles de transparence en refusant de communiquer ces SMS et oblige Ursula Von der Leyen à les remettre à la justice s’ils existent toujours. Ce n’est pas encore sa condamnation sur le fond, mais c’est un pas vers lumière sur un énorme contrat juteux passé sans l’ombre d’un contrôle. La fin de la suffisance de Von der Leyen, et peut-être de l’impunité de la caste Bruxelloise. A moins bien sûr qu’Ursula Von der Leyen ne fasse appel et que la Cour de Luxembourg n’infirme la décision de première instance.