Pollution : cinéma de NKM et Hidalgo

Pollution Hidalgo NKM
 
La pluie lave les poussières en suspension dans l’air : quand il fait beau, celui-ci est plus pollué dans les grandes villes, surtout en l’absence de vent qui chasse d’ordinaire les gaz d’échappement. D’où ce que les médias nomment un « épisode de pollution » en ce moment, qui permet aux deux principales candidates à la mairie de Paris de se livrer à une petite comédie électorale, la socialiste Anne Hidalgo prenant l’organisme de mesure de la pollution à Paris, Airparif à témoin, que sa politique municipale est la bonne mais que l’ancien ministre de l’environnement est responsable de l’accumulation des particules nocives dans l’atmosphère parce qu’elle avait encouragé les moteurs diesel. La question du diesel se discute, puisque ce type de moteur est moins gourmand, et utilise donc globalement moins de carburant fossile. Mais cette controverse fait surtout partie de la propagande diffuse visant à habituer l’opinion à se mobiliser pour « l’environnement » à propos de tout et de rien. Car la pollution actuelle est négligeable : on ne parle que des seuils fixés arbitrairement par les technocrates environnementalistes qui sont bas jusqu’à l’absurde et constamment revus à la baisse, sans motif technique ni médical, uniquement pour formater le public. Ce qui est vrai pour les particules est aussi vrai pour l’ozone troposphérique ou le plomb·