Plus de 1.700 prédateurs travaillaient au contact d’enfants

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Un nouveau dispositif de contrôle a permis d’identifier 1.733 personnes travaillant auprès d’enfants, dont 80 % dans la Protection de l’Enfance, qui avaient une condamnation au casier judiciaire ou une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais) leur interdisant d’intervenir auprès de mineurs.

Les personnels de la Protection de l’Enfance ou la Petite Enfance doivent désormais se connecter sur un plateforme internet délivrant des « attestations d’honorabilité » à remettre à leurs employeurs.

Sarah El-Haïry, Haut-Commissaire à l’Enfance, s’est émue de « chiffres glaçants : presque 2.000 décisions de blocages de gens qui étaient déjà en poste et qu’on a identifiés comme des prédateurs parce que condamnés ». Comme souvent, le système judiciaire a compté sur la bonne foi de gens condamnés, donc déjà « identifiés », pour qu’ils ne se livrent pas à leurs vices.