Hier après-midi, le parquet de Paris a requis des peines de prison avec sursis et des amendes contre trois militants opposants à François Hollande.
Tous trois sont poursuivis pour avoir déployé une banderole sur laquelle était inscrit « Hollande Démission » au Trocadéro, une accusation à laquelle s’ajoutent des sifflements lors du passage du président de la République le 11 novembre pour l’un d’entre eux, identifié par les policiers comme « opposant connu » puisqu’il s’agit de David Van Hemelryck, le jeune homme qui avait survolé les plages de France avec cette même banderole pendant les vacances d’été.
Ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Paris pour « organisation d’une manifestation non-déclarée ».
Prison pour les opposants à François Hollande, complicité avec Greenpeace
Ils reconnaissent les faits mais nient toute organisation préalable, David ajoutant même : « En chaque occasion où Hollande apparaît il se fait huer. Je n’ai besoin de rien organiser ! »
Madame le procureur, estimant que « le rendez-vous est effectif », a requis deux mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende. Elle a en outre réclamé un mois avec sursis et 1.000 euros d’amende contre chacun des trois protestataires du Trocadéro.
« Ca n’est pas parce qu’ils sont là qu’ils ont organisé », a assuré Me Paul Yon, leur avocat, ajoutant par ailleurs que « quand Greenpeace ou les anti-OGM déploient des banderoles, ils ne sont pas poursuivis pour manifestation illégale ».
Faut-il encore douter de la partialité à tendance totalitaire du régime en place ?
Décision le 1er décembre.