Sous couleur d’antiracisme, un terrible racisme noir et coloré s’exerce contre Miss France et les footballeurs Giroud et Griezmann. Par le sport et le divertissement, il s’agit d’amener les Français blancs à la soumission.
Trois affaires de rien, trois tsunamis montés en quelques heures dans le verre d’eau des médias, montrent le racisme à l’œuvre, le véritable racisme. La première touche la nouvelle Miss France, Maëva Coucke, une rouquine. Toute à la joie d’être élue, elle a déclaré : « Après une blonde, une brune, une miss à la crinière de lionne, pourquoi pas une rousse ? » La miss à la crinière de lionne désignait Alicia Aylie, miss France de l’an dernier, qui porte une coupe afro. Cette simple phrase a déchaîné les « téléspectateurs mécontents ». L’un a fait remarquer que les lionnes n’ont pas de crinière, l’autre parle de « Poil de carotte », un autre porte explicitement l’accusation de racisme : « Depuis l’esclavage la femme noire est animalisée et comparée à des félins ».
Miss France accusée de racisme pour une crinière
De Gaulle fut comparé à un éléphant, à cause de la trompe, Chirac à un requin, Barre à un ours, mais il est entendu dans le milieu de l’antiracisme professionnel que comparer une personne à un animal est un signe de racisme (voire pire, de nazisme). Et la référence à l’esclavage vise à achever la malheureuse Miss France. Pourtant, comme l’a rappelé un autre internaute, on utilise l’expression crinière de lionne pour « décrire (…) des femmes blanches aux cheveux volumineux et bouclés », et plutôt pour les flatter, le cheveu pauvre n’étant pas très sexy, j’en prends à témoin les coiffeurs et les laques qui donnent du volume. Voilà donc une polémique à deux sous, sans fondement, et je serais curieuse de savoir combien d’internautes se sont plaints. Mais le système a voulu en faire une histoire. Le jury, notamment Anne Roumanoff et Jean-Paul Gaultier, n’avait pas voté pour Maëva Coucke. Et Gille Verdez, chroniqueur à Touche pas à mon poste, a demandé qu’elle soit sanctionnée : « La nouvelle Miss France est donc celle qui a parlé de crinière de lionne. Et si le CSA lui retirait sa couronne ? »
Racisme anti-Blanc : Griezmann coloré en noir, lapidé par la toile et les médias
Ici se donne à voir in vivo le totalitarisme participatif. Une Miss qui n’est pas choisie par les sages mais seulement par le peuple est désignée par « la toile » (combien de tweets ? Ici se manifeste une petite minorité agissante), et le censeur journaliste, le coryphée des délateurs, la désigne à l’organe de contrôle, de sanction, de censure. Le rôle de la toile combinée aux médias est crucial.
On le retrouve dans l’affaire Griezmann. Antoine Griezmann est l’attaquant de l’équipe de France de football chouchou des Français, parce qu’il joue bien et qu’il a une bonne tête. Mais il a aux yeux de certains le malheur de ne pas être noir. Or, pour une soirée costumée, il s’est déguisé en joueur de basket des Harlem Globe Trotter, et s’est à cette fin coloré en noir, avec une perruque rasta. Puis il a posté sa photo sur le web. Le pauvre garçon, que n’avait-il pas fait ! Toute la toile lui est tombée dessus, amplement reprise par les médias, certains titres parlant pour l’occasion de « costume raciste ». Un autre l’a accusé de « donner un nouveau souffle » au racisme qui « gangrène le football ».
Une certaine idée du racisme importée des USA en France
En une heure, 5.000 tweets l’ont accusé de racisme dans les termes les plus violents (« Griezmann il va se faire terminer, on dirait il est pas au courant »). Quel crime a-t-il commis, direz-vous ? Je vous l’explique. Il s’est rendu coupable de « blackface ». C’est une « pratique historiquement raciste ». Il paraît qu’à l’époque du muet, aux Etats-Unis, des personnages noirs étaient caricaturés par des acteurs blancs, « avec un maquillage souvent grossier ». Voilà. Griezmann a rappelé ce fait aux obsédés de la victimisation des Noirs américains. Mais ne riez pas. Il a retiré son tweet dans l’heure et s’est excusé. Il a imité en cela deux malheureuses qui avaient commis sans le savoir le même crime que lui ces dernières années. En août dernier, une youtubeuse française s’était teint la peau en noir. Elle a dû s’en expliquer : « Je ne savais pas ce qu’était le blackface, je ne voulais offenser aucune communauté ». Quatre ans plus tôt, une journaliste à Elle, Jeanne Deroo, fan de Solange Knowles, la sœur de la chanteuse Beyoncé, avait paru dans une soirée costumée privée déguisée en Solange Knowles : rappelée à l’ordre, elle avait « tenu à présenter toutes (ses) excuses ».
En France, il est interdit de se déguiser en Noir
Donc, en 2017, en France, pays des droits de l’homme, il est interdit de se déguiser en Noir. C’est un premier point. Le deuxième est que l’interdit repose sur l’histoire des Etats-Unis, que nul n’est censé ignorer : c’est dire que le totalitarisme dont nous souffrons est importé, qu’il est l’effet d’une colonisation mentale et culturelle. Il vise à faire voir partout un racisme qui n’existe pas.
Il faut ajouter que cette espèce de frénésie antiraciste ne vise pas seulement à désigner et discréditer un adversaire, le Blanc, à lui faire honte et peur de tout afin qu’il se soumette, mais qu’elle sert aussi à masquer une réalité extrêmement dure, le racisme, le vrai, le bon vieux racisme à l’ancienne, qui s’exerce tranquillement contre les Blancs dans le milieu du foot.
Si tu es Blanc et Français tu ne fais pas de foot, cf Giroud
C’est le milieu offensif international français d’origine mauricienne Vikash Dhorasoo qui a mis les pieds dans le plat voilà déjà près de dix ans : « Le petit Blanc qui arrive, il se retrouve dans des histoires de clans, de gangs, et à un moment donné il arrête de jouer au foot parce qu’il voit qu’il n’a pas sa place là, qu’il ne va pas être protégé s’il y a un problème ». Et ce qui se passe dans tous les clubs s’étend à l’équipe de France. On se souvient que, lors de la coupe du monde de 2010, Yoann Gourcuff avait été l’objet de brimades racistes. Or cela continue aujourd’hui avec l’avant-centre Olivier Giroud, comme en témoigne un reportage de l’Equipe Enquête paru le onze décembre. Olivier Giroud, le « céfran » est devenu « la victime idéale ». Il présente la caractéristique rédhibitoire de ne pas être coloré. Et en plus d’être catholique pratiquant, ce qui le désigne à la haine de certains supporters bas de plafond des banlieues.
Voilà comment peu à peu l’antiracisme conçu comme une arme de guerre politique dans les cénacles de la gauche parisienne se transforme sur le terrain en racisme violent contre les Blancs et les Français.