Nouveau rapport catastrophiste du GIEC sur le changement climatique « d’origine humaine » : Trump reste ferme

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Le président Donald Trump opère une manœuvre d’importance face à l’offensive généralisée des climato-alarmistes. Tout en revenant sur sa précédente affirmation, radicale, selon laquelle le changement climatique serait un canular, il a affirmé qu’il ignorait si ces évolutions de la météo pouvaient être d’origine humaine, estimant que le climat est un phénomène cyclique qui « changera de nouveau, dans l’autre sens ». Ce point de vue heurte de front la « grande terreur » climatique martelée dans un nouveau rapport catastrophiste du GIEC, arme majeure pour imposer une lucrative disruption technologique et l’instauration d’une gouvernance mondiale affranchie du contrôle des peuples. Les médias de l’oligarchie se déchaînent réaffirmant, tel le Las Vegas Review-Journal, que selon la Nasa et la NOAA « on n’avait pas connu d’hiver aussi doux depuis 1976 ». Ce qui, à l’échelle climatique, ne signifie quasiment rien.
 
Aux Etats-Unis le sénateur démocrate post-marxiste Bernie Sanders a sans surprise qualifié les propos de Trump « d’irresponsables et dangereux ». Chez les Républicains, le sénateur Jeff Flake, vieil opposant interne à Trump, a déclamé que « nous allons dans la mauvaise direction ». Pour ne pas être en reste la chaîne RT, voix du Kremlin, relaie les thèses des « scientifiques » qui affirment « qu’il ne reste que douze années à l’humanité pour prévenir une catastrophe globale ».
 

Trump et le changement climatique : « Ca changera aussi dans l’autre sens »

 
Dans un entretien d’une heure dimanche soir sur CBS, Donald Trump a affirmé qu’il n’entendait pas handicaper les Etats-Unis au prétexte de lutter contre le changement climatique. Sur le climat, « je crois en effet qu’il se passe quelque chose », a-t-il concédé, mais a immédiatement enchaîné : « Quelque chose change, mais ça changera aussi dans l’autre sens ! » Et de développer : « Je ne dis pas que c’est un canular. Je crois qu’il y a probablement des évolutions. Mais je ne pense pas qu’il y ait une origine humaine. Je dirai simplement ceci : il est hors de question que je sacrifie (sous ce prétexte) des milliers et des milliers de milliards de dollars, des millions et des millions d’emplois. » « Vous savez, nous parlons en millions d’années », a-t-il ironisé.
 
Le discours présidentiel évolue donc sur la forme mais reste ferme sur le fond. Donald Trump avait qualifié le changement climatique de canular en 2016, affirmant que « le concept de changement climatique global a été créé par et pour les Chinois, afin de rendre l’industrie américaine non-concurrentielle ». Il était diplomatiquement revenu sur cette mise en cause de la Chine par la suite, mais avait maintenu sa qualification de « canular ».
 
Donald Trump, qui devait visiter ce lundi les régions de Géorgie et de Floride frappées par le cyclone Michael, a manifesté ses doutes sur les conclusions de scientifiques réchauffistes qui estiment que le changement climatique (supposément d’origine humaine) cause une aggravation des tempêtes : « J’entends dire qu’autrefois nous avions des tempêtes bien plus violentes que Michael. » Le président ajoute, à propos des climato-alarmistes : « Vous devriez me les montrer, ces scientifiques, parce qu’ils ont de très gros objectifs politiques. »
 

Trump réagissait au lendemain d’une énième publication alarmiste du GIEC sur le réchauffement d’» origine humaine »

 
Ces commentaires de Donald Trump surviennent au lendemain d’une énième publication alarmiste du GIEC, le très onusien et nobellisé Groupe inter-gouvernemental d’études sur le climat. Son texte met une nouvelle fois en garde contre l’accroissement des risques climatiques liés au « réchauffement global ». Si ses recommandations ne sont pas suivies d’effets, le GIEC déroule une litanie de catastrophes à venir en matière de santé, de survie, de sécurité alimentaire, de ressources en eau, de sécurité et de croissance. Son rapport estime que le climat, la santé et les écosystèmes seraient en bien meilleur état si – nouvel appel à une gouvernance mondiale – les dirigeants de la planète « réussissaient à limiter » ce réchauffement « d’origine humaine ».
 
Donald Trump est à l’heure actuelle le seul grand dirigeant qui ose s’opposer à cette théorie, remise en cause par des séries statistiques qui discréditent par exemple une récente « hausse des températures en forme de crosse de hockey ». Dès 2017, refusant les contraintes économiques dissymétriques imposées aux dépens des Occidentaux par l’Accord de Paris sur le Climat, il en avait retiré les Etats-Unis. L’Accord de Paris fixe des objectifs drastiques de réductions des gaz « à effet de serre », – 45% d’ici à 2030, destinés à réduire l’impact des énergies fossiles mais il module ces efforts au bénéfice des « émergents ». Donald Trump avait souhaité négocier un nouveau traité « honnête » qui ne pénaliserait par les entreprises et les salariés américains.
 

Conseiller de Trump, Larry Kudlow juge que le rapport du GIEC est exagéré

 
Face à l’offensive du GIEC, l’un des principaux conseillers économiques de Donald Trump, Larry Kudlow, directeur du Conseil économique national près la Maison Blanche, a répété son scepticisme. « Nous étudions toujours cela », a-t-il dit, comme pour montrer que, contrairement au GIEC, le gouvernement américain estimait que le débat n’était pas clos. Il explique : « Le problème est celui des magnitudes et des périodes. Personnellement, je pense que l’étude des Nations unies est… vraiment, vraiment trop radicale. Je ne dirais pas que ça relève d’une stratégie d’intimidation, mais je crois que c’est exagéré. » Et de compléter, prudemment : « Je dis seulement, que savons-nous précisément ? Il faut modéliser les choses en établissant ce qui relève de l’influence humaine, ce qui relève du soleil, ce qui concerne les océans, la forêt tropicale et d’autres sujets. » Plus fermement : « Je ne crois pas qu’il faille s’affoler, je ne crois pas que nous soyons exposés à une catastrophe imminente, je crois qu’il faut réfléchir à tête reposée et de façon analytique. »
 

Matthieu Lenoir