Le « réchauffement climatique » va réduire la production agricole… Vraiment ?

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Les légumes seront plus rares et plus chers, le riz va perdre de sa valeur nutritionnelle, le cacao pourrait disparaître d’ici à 40 ans : les nouvelles catastrophes associées au « réchauffement climatique » – s’ils n’étaient pas contenus grâce aux mesures préconisées par les accords de Paris – sont d’un ordre bien précis. Ils visent le domaine de l’alimentation, faisant planer le spectre de la vie chère et de la disette, et pire encore, peut-être, de la disparition du chocolat. La faute au CO2, comme d’habitude. Seulement, le CO2 est précisément un gaz à effet de serre qui, si les climato-alarmistes disent vrai, aiderait à humidifier et à réchauffer l’atmosphère. Ce qui, tout agronome vous le confirmera, serait plutôt bénéfique pour la végétation. Le « réchauffement climatique » va-t-il vraiment réduire la production agricole ?
 
Ne tombons pas dans le travers de la prédiction affirmée comme une vérité certaine : c’est précisément ce que l’on peut reprocher aux réchauffistes. Il suffit de poser quelques questions face à des affirmations en cascade qui ont pour dénominateur commun de convenir parfaitement au discours de promotion des mesures de la COP 21 dont personne ne prend la peine de souligner qu’elles sont, même de leur propre points de vue, forcément un leurre puisque le plus gros émetteur de CO2 au monde, la Chine, pourtant félicitée pour son adhésion aux accords de Paris, ne cesse d’augmenter globalement le recours aux énergies fossiles.
 

Réduire la production agricole : c’est l’intérêt de l’annonce qui compte

 
L’étude de la London School of Hygiene and Tropical Medicine qui annonce une baisse significative des rendements des aliments qui ne sont pas de base, légumes ou céréales, assure ainsi que les changements climatiques en cours entraîneront une pénurie d’eau accompagnée d’une hausse des températures qui aura probablement « des répercussions sur la sécurité alimentaire et la santé des populations ».
 
Mais dans le cas d’un réchauffement, y aurait-il vraiment moins d’eau douce ? Vu la fonte des glaciers – d’eau douce, bien sûr – et la montée annoncée du niveau des océans, on devrait s’attendre au contraire un climat plus humide et plus chaud, à quoi s’ajoute le fait que de nombreuses études montrent que l’augmentation du niveau de CO2 dans l’atmosphère fait augmenter la croissance des plantes.
 
Que cette institution recommande de trouver des moyens d’améliorer les rendements en travaillant au développement agricole n’est évidemment pas un problème. Mais de là à prédire une chute de 35 % des rendements moyens des légumes et de 9 % des légumineuses, il y a un pas. Un pas qui s’explique, selon The New American, notamment par le fait que l’étude a été financée par l’organisation globaliste The Wellcome Trust – plus grosse entité de son genre après la fondation Bill et Melinda Gates, pleinement engagée dans la lutte contre le « réchauffement climatique » qu’elle a donc tout intérêt à voir (ou à faire) confirmer.
 

Du réchauffement climatique on ne garde que certains effets…

 
L’étude sur la chute annoncée de la valeur nutritionnelle du riz a quant à elle été publiée par Science Advances. Réalisée par le Dr Michelle Tigchelaar de l’université de Washington, elle s’appuie sur des modèles climatiques auxquels elle a intégré des données agricoles en provenance du monde entier sur la culture des diverses céréales et autres aliments de base comme le maïs, le riz et le blé. Elle affirme que si les objectifs de Paris sont respectés, la situation restera stable : sinon, bonjour les hausses de prix, le manque et même la famine au pire des cas. Et ce malgré la prédiction par ces mêmes modèles climatiques d’une atmosphère plus chaude et plus humide.
 
Il est au moins légitime de poser la question : les plantes n’ont-elles pas besoin de chaleur et d’humidité ? Pour quoi ce facteur est-il laissé de côté ? La réponse se fait attendre, on préfère aligner des études qui le passent sous silence.
 

Anne Dolhein