Hier, le professeur de l’université de Georgetown Michael Eric Dyson était l’invité de la chaîne américaine MSNBC pour commenter la décision d’un grand jury de ne pas poursuivre le policier blanc Daniel Pantaleo à la suite de la mort du Noir Eric Garner.
Et ce professeur a profité de l’occasion pour affirmer que ces incidents montrent un besoin global de changer la manière dont les Américains pensent.
« Il faut voir la situation dans son ensemble et le changement cosmique auquel nous voulons procéder. C’est pourquoi il faut avoir parler des questions de race, de genre et d’orientation sexuelle » a-t-il répondu au journaliste qui lui demandait comment « recycler l’Amérique ».
Ce sont donc des mots qui feront changer les choses…
Et le professeur a insisté : « nous devons parler pour que la masse des Américains s’imaginent eux-mêmes être Noirs, autant que cela leur est possible, afin que cela provoque chez eux une telle empathie qu’ils réclament des changement dans leurs propres communautés ».
La mort accidentelle d’un délinquant arrêté par des policiers permet donc un discours uniquement racial.
Recyclage ou lavage des « cerveaux blancs » ?
Car le professeur se félicite des paroles du maire de New-York, de Blasio, qui a fustigé une Amérique raciste… parce qu’il est blanc et qu’il lui prête la faculté d’être un bon vecteur de la propagande politiquement correcte auprès des Blancs : « si les mots sont répétés par des langues blanches, les cerveaux blancs peuvent suivre et les âmes blanches peuvent donc être changées » a-t-il lancé au présentateur.
Rappelons simplement les faits. Trafiquant obèse, Eric Garner vendait des cigarettes à la sauvette. Il a été interpellé pour la 8ème fois par ce policier qui cette fois l’a saisi par derrière, son bras autour du cou.
Mais le rapport d’autopsie a montré qu’il était mort à cause de ses problèmes d’asthme, d’obésité et de fragilité cardiaque… ce que le policier ne pouvait malheureusement deviner.
Rien n’indique donc que la race de Garner ait eu la moindre incidence sur l’affaire. Mais après le cas Michael Brown, c’est l’occasion rêvée de nourrir la campagne mondiale d’agitation « antiraciste ».