Conclusion de l’ONU: les Noirs américains ont droit à des regrets et à des réparations

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Les États-Unis ont eu beau claquer la porte du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, en juin dernier, il est toujours là pour leur faire la leçon – surtout quand il s’agit des minorités. Lundi, il a ainsi accueilli le rapport du Groupe de travail d’experts des Nations unies sur les personnes d’ascendance africaine. Il affirme que le lien persiste « entre les injustices actuelles et les sombres chapitres de l’histoire américaine » comme le note le Washington Post : le terrorisme racial issu de l’esclavagisme demeure, les Noirs américains ont droit à des réparations !
 
Et le CDH, grassement subventionné par toutes les mannes internationales, d’opiner sévèrement de la tête, alors que sont assis sur ses sièges molletonnés les représentants de la Chine ou de l’Arabie saoudite, de l’Angola ou de Cuba… La race blanche doit décidément payer et surtout céder.
 

La suprématie blanche : un fantasme au service des minorités

 
Même si vous ne le saviez pas, nous sommes depuis trois ans dans la décennie dédiée par l’ONU aux gens d’ascendance africaine. Tout un programme… qui vise particulièrement les États-Unis où vit une part importante de la diaspora africaine. Le nouveau rapport, proposé lundi au CDH par un groupe d’experts, relève du même métal.
 
« L’héritage de l’histoire coloniale, de l’esclavage, de la subordination et de la ségrégation raciales, du terrorisme racial et de l’inégalité raciale aux États-Unis reste un défi de taille, car aucun engagement réel en matière de réparation, de vérité et de réconciliation pour les personnes d’ascendance africaine n’a été pris. Les assassinats actuels commis par les policiers contemporains et le traumatisme qu’ils provoquent rappellent la terreur raciale du lynchage ».
 
Le rapport met ainsi en garde contre « l’impunité pour la violence de l’État » et surtout contre « la dangereuse idéologie de la suprématie blanche [qui] nuit à la cohésion sociale de la population américaine », et garde « un impact négatif sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Afro-Américains ».
 
Nous y sommes – au fantasme des fantasmes gauchistes : la suprématie blanche.
 

Le rapport de l’ONU : un amas de contre-vérités pour une “compassion” sans limite

 
Et il a grandement énervé le journaliste Selwyn Duke du NewAmerican, qui reprend point par point les affirmations pour le moins péremptoires, poncifs éculés, de ce tissu idéologique de contre-vérités : « Ce qui nuit à la cohésion américaine, ce sont les mensonges racistes qui caractérisent le rapport de l’ONU ».
 
Les Noirs sont « massivement incarcérés » ? Malheureusement, c’est un fait qu’aux États-Unis, ils commettent des crimes à un taux beaucoup plus élevé que ne le voudrait la proportion de leur population (à savoir 13 %) : plus de la moitié des meurtres par exemple sont commis par des Noirs – pourquoi, c’est une autre affaire.
 
Les Noirs, non armés, se font tirer comme des lapins par les policiers blancs ? Les chiffres du FBI sont sans appel : la police américaine est plus susceptible de tirer sur les Blancs que sur les Noirs. Comme le rappelait, en 2014, le célèbre avocat et animateur de radio noir, Larry Elder, « Sur la période de treize ans comprise entre 1999 et 2011, le CDC rapporte que 2 151 Blancs ont été tués par des flics – et 1 130 Noirs l’ont été aussi. » Certes, ces derniers sont proportionnellement, de base, moins nombreux que les Blancs, mais leur taux de criminalité est largement en rapport. Et sans doute même plus assez aujourd’hui, puisque les tirs de policiers blancs sur des Noirs ont considérablement diminué ces dernières années à cause de toutes les conséquences médiatiques, politiques et professionnelles potentielles…
 
Quant aux homicides dans leur ensemble, il est à noter que 93 % des victimes d’homicide de race noire sont assassinées par d’autres Noirs, et qu’une grande partie des victimes restantes le sont par des Hispaniques.
 
Exit les Blancs tueurs de Noirs.
 

Les Noirs américains sont libres – qu’en est-il de ceux des pays arabes ?

 
La question de l’esclavage énerve peut-être encore plus Selwyn Duke. Il se demande à juste titre pourquoi l’ONU ne se concentre pas sur l’esclavage contemporain, pratiqué au Moyen-Orient et en Afrique, en majorité par des Musulmans et contre des Noirs… L’esclavage historique pratiqué à grande échelle pendant des siècles par les Arabes, de la Mauritanie au sultanat d’Oman en passant par l’Arabie saoudite et d’autres, est encore si présent que le mot couramment utilisé pour désigner les Noirs africains dans un certain nombre de pays arabes, le mot « abd », signifie « esclave ». Et beaucoup d’entre eux ont conservé leurs pratiques, comme a pu le constater l’ONG Walk Free.
 
Mais ça ne servirait guère les intérêts idéologiques de l’ONU, dirigés contre l’Occident, « là où se trouve l’argent » comme souligne Selwyn Duke.
 
Et que les Blancs furent les premiers à abolir l’esclavage, que l’Occident fut le premier à imposer politiquement l’égalité entre les races n’est pas prétexte à une réflexion plus étendue. Il doit, seul, payer pour ses fautes passées, quoiqu’elles furent celles de tous les pays, à un moment ou à un autre, et même pour certains encore actuellement. Et tant pis pour les Hispaniques et les Asiatiques qui forment 20 % de la population américaine – ils pourraient bien devoir endosser la sacro-sainte « culpabilité blanche ».
 
Le rapport onusien propose diverses formes de réparations, notamment « des excuses officielles, des initiatives en matière de santé, des possibilités d’éducation … une réhabilitation psychologique, un transfert de technologie et un soutien financier, ainsi qu’une annulation de la dette »…. Repentance et perfusion techno-financière tous azimuts. Et reconfiguration des sociétés occidentales, trop riches, trop avancées (et trop chrétiennes) par le bras coloré des minorités qui font sans le savoir le jeu de l’idéologie mondialiste.
 
Clémentine Jallais