Rien de plus simple, selon cet athée militant : il suffirait de « cultiver » de la chair humaine en laboratoire et la servir pour parvenir à changer les mentalités : « Un banc d’essai intéressant pour le conséquentialisme face à l’absolutisme de la réaction de dégoût », tweetait Richard Dawkins au début du mois après avoir lu un article sur la viande fabriquée en laboratoire.
Cette viande dite « propre » (à l’aune des exigences des écologistes) est obtenue à partir de cellules souches récoltées sur des bêtes vivantes.
Même le foie gras pourrait ainsi être « cultivé » ; selon l’article de The Independent, il sera au menu de restaurants américains et asiatiques avant la fin de l’année.
Dawkins, matérialiste revendiqué, est en toute logique promoteur d’une morale pragmatique, puisque l’âme n’existe pas selon lui et que l’homme ne sera donc pas jugé sur ses actes dans l’au-delà. On ne juge donc de la valeur des actions que d’après leurs effets.
Mais son objectif est autre, comme le prouve cette suggestion anthropophage : il s’agit de révolutionner la morale pour bouleverser le sens du bien et du mal.