Le journal économique La Tribune prend l’affaire suffisamment au sérieux pour publier une tribune de François Leclerc, chroniqueur et grand promoteur de la République sociale. Baisse de la natalité et allongement de la durée de vie, affirme celui-ci, laissent prévoir une baisse proportionnelle de la population active et des coûts difficile à couvrir pour les retraites et les soins. La solution ? Compter sur l’immigration – comme l’Allemagne – ou substituer aux travailleurs des robots pour gagner en productivité, comme on l’envisage de plus en plus au Japon.
Travailleurs rentiers et robots accablés par la concurrence
30 millions de robots permettraient de remplacer 100 millions d’ouvriers, affirme ainsi Masavoshi Son, président d’un groupe de télécoms japonais – et ils coûteraient moins cher que des travailleurs humains, même Indiens ou Chinois. Un bonus pour les exportations !
François Leclerc note que l’homme d’affaires fait mine de ne pas penser à la suite : la concurrence d’autres pays qui auraient aussi recours aux robots, et ce que deviendront les hommes privés de travail. On pourrait donc imaginer que chaque homme soit rentier, sur la base d’une redistribution du capital et du patrimoine, ou, « plutôt, que soit adopté le principe d’une allocation universelle ». De la naissance à la mort.
Du super-communisme, en somme. Non-travailleurs de tous les pays, unissez-vous !