Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, vient de faire une visite d’Etat à la Russie, et pour le média multi-langues contrôlé par le Kremlin, rt.com, un tel événement, signe d’un « très haut niveau de relations bilatérales », est la suite logique des liens entre l’URSS et ce pays d’Afrique sub-saharienne. Si aujourd’hui, Sassou Nguesso et Poutine ont des conversations téléphoniques régulières, selon le média, ce n’est pas quelque chose d’inédit : à la tête du Congo depuis 1979 (avec une interruption entre 1992 et 1997), il avait déjà rendu en tant que président de la « République populaire du Congo à tendance socialiste » visite à Moscou en 1981 pour rencontrer Leonid Brejnev. « Le traité d’amitié signé alors entre le Congo et l’URSS est toujours en vigueur aujourd’hui », souligne rt.com. Honoré de multiples décorations au cours de la récente visite d’Etat, devenu docteur honoris causa de la Haute école d’études économiques à Saint-Pétersbourg, Sassou Nguessou a donné une conférence sur les relations internationales (c’est classique) et non sur le communisme mais sur l’écologie (les temps l’exigent). Russia Today conclut : « Evidemment, l’héritage soviétique joue un rôle important quant à ces relations. L’exemple de Sassou Nguesso – ancien marxiste-léniniste et leader du Parti travailliste congolais, avec son emblème rouge orné d’une étoile et de la faucille et du marteau – montre combien la Russie et l’URSS sont imbriqués en Afrique, et comment l’expérience de la Russie soviétique aide la Russie jusqu’à ce jour. » Si ce sont eux qui le disent…