Après l’annonce par les Etats-Unis de la mise en orbite par la Russie d’un satellite capable d’inspecter et d’attaquer d’autres satellites, le Kremlin a vigoureusement démenti ce qu’il qualifie de « fake news », ajoutant que les actions de la Russie dans l’espace sont conformes à la loi internationale. Le porte-parole Dimitri Peskov a précisé que le lancement effectué à la mi-mai comportait bien un vaisseau spatial mais sans donner de précisions quant à sa nature. Le vice-ministre des affaires étrangères, Sergueï Ryabkov a ajouté que la Russie « s’est toujours opposée au déploiement des armes d’attaque à basse orbite terrestre », ajoutant que les Etats-Unis avaient eu tort de rejeter les propositions russes sur le renforcement de la sécurité des activités spatiales, comportant un projet de traité pour éviter la course à l’armement dans l’espace. Tort, pourquoi ? Puisque la Russie s’offusque d’en être seulement soupçonnée…