Jeffrey Sachs, les ODD, les migrants et la mondialisation

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Jeffrey Sachs (© PES)

 

Un livre de Jeffrey Sachs, connu pour ses engagements mondialistes au service de la lutte contre le réchauffement climatique, y compris par le contrôle de la population, vient de faire l’objet d’une recension par un journaliste d’investigation américain indépendant, Walter Curt, qui l’accuse d’avoir favorisé l’utilisation d’associations caritatives catholiques pour venir en aide aux migrants sur la frontière sud des Etats-Unis, afin d’« alimenter la crise ».

Le livre, Ethics in Action for Sustainable Development, dont Sachs a assuré la direction éditoriale avec Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, ancien chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales, a été publié en 2022 et cherche à identifier les « ressources » que peuvent offrir « traditions religieuses et laïques » pour faciliter la mise en œuvre des ODD, ou Objectifs du développement durable de l’ONU.

Les ODD, rappelons-le, sont fondamentalement au service du socialisme planétaire et des avancées de la culture de mort.

Le livre de Sachs avait bénéficié d’une double préface du pape François et du patriarche Bartholomée de Constantinople.

 

Jeffrey Sachs, un chouchou du Vatican

LifeSiteNews se penche sur les accusations lancées par Walter Curt et note que le livre dont l’auteur principal est Jeffrey Sachs ne nomme pas explicitement « Catholic Charities », l’une des principales organisations caritatives pour le logement aux Etats-Unis. En revanche, il met en avant l’assistance aux migrants et aux demandeurs d’asile comme faisant partie intégrante des ODD, et souligne le rôle important que doivent selon lui jouer à cette fin les institutions relieuses, et en particulier les organismes catholiques.

Sachs réclame ainsi « la coopération et le partenariat des groupes commerciaux et communautaires, des organisations religieuses, des universités et d’autres parties prenantes au sein de la société » au service des ODD – alors que, on l’aura compris, tous ces « partenaires » ont des objectifs propres, et forts différents.

« Chaque religion majeure a des atouts uniques et significatifs pour permettre l’accomplissement des ODD », notamment par l’action dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’action caritative – souvent « à travers l’attention spéciale pour les plus vulnérables », tels les « migrants », écrit ainsi Jeffrey Sachs.

 

Les migrants au service des ODD

Parmi les auteurs, un prêtre catholique, Daniel Groody, offre une « perspective chrétienne » sur la question des migrants où il rappelle la condamnation par le pape François de « l’indifférence à l’égard du sort des migrants illégaux » ; à titre personnel il est connu pour son soutien aux organismes qui aident les clandestins à s’établir, ce qui lui a valu une médaille octroyée par Catholic Charities. Celles-ci ne se contentent pas de venir au secours de personnes vulnérables ; elles encouragent ouvertement les clandestins à défier les lois américaines et à résister face aux décisions de déportation. Et à obtenir des aides publiques qui sont au bout du compte à la charge du contribuable américain…

On ne peut dire, évidemment, que ces faits soient la conséquence d’un « plan » théorisé par Sachs et ses co-auteurs : exemple classique de l’hyperbole de ceux qui se bombardent justiciers médiatiques et cherchent le sensationnel pour attirer des clics.

Mais à l’échelle du monde, force est de constater l’orientation d’institutions comme l’ONU – initiatrice, notamment, du Pacte sur les migrations en 2018 qui a désigné la migration comme un droit de l’homme – qui pèsent sur les décisions politiques et contribuent à déstabiliser les pays au moyen des tensions ethniques et culturelles qui peuvent naître de l’immigration massive.

En sapant les souverainetés nationales, l’internationalisation de la gestion des migrations favorise à son tour le mondialisme. Les migrants sont exploités de plus d’une façon…

 

Jeanne Smits