Il naquit à Séoul, en Corée, vers 1797 ; en 1801, son père fut martyrisé. Laïc, il se maria et eut un fils, et consacra sa vie à aider les pères missionnaires ; il apportait aussi toute l’aide possible aux fidèles. En 1838, lors d’une vague de persécution, il voulut se livrer aux autorités, mais en fut dissuadé par des missionnaires, qui lui demandèrent de continuer son action auprès des catholiques.

En 1839, sa sœur sainte Bénédicte Hyon Kyong-nyon fut martyrisée, tout comme saint Laurent Imbert, vicaire apostolique de Corée, qui lui confia l’Eglise coréenne. Sa femme et son fils furent eux-aussi arrêtés, et moururent en prison. Il se dépensa sans compter pour aider les prêtres à se cacher et soutenir les fidèles dans le martyre.

Charles Hyon Song-mun fut arrêté le 10 juillet 1846, sur dénonciation. Emprisonné, il continua d’encourager les autres détenus à tenir bon dans la foi. Il fut probablement torturé avant d’être condamné à mort ; ses bourreaux le décapitèrent à Séoul le 19 septembre 1846. Béatifié par Pie IX le 5 juillet 1925, il fut canonisé par Jean-Paul II le 6 mai 1984.