15 février : Saint Claude La Colombière

Saint Claude La Colombière
 

Il naquit à Saint-Symphorien-d’Ozon, dans la province du Dauphiné, le 2 février 1641. Fils d’un notaire royal, membre d’une fratrie de six enfants (dont quatre entrèrent dans la vie religieuse), il entra au noviciat en 1658 chez les jésuites, à Avignon. Durant les années qui suivirent, il fut notamment précepteur des enfants de Colbert.

En 1674, son ordre le nomma supérieur des jésuites de Paray-le-Monial, où il fut le directeur spirituel de sainte Marguerite-Marie Alacoque ; dans une apparition, le Christ avait annoncé à celle-ci : « Je t’enverrai mon serviteur et parfait ami, qui t’apprendra à me connaître et à t’abandonner à moi sans plus de résistance. » Le père Claude La Colombière devint un ardent apôtre de la dévotion au Sacré-Cœur.

Envoyé en Angleterre en 1676 pour y être le prédicateur de la duchesse d’York, il déploya un grand zèle missionnaire ; il finit en prison, accusé d’avoir pris part à un « complot papiste », et fut banni du royaume d’Angleterre à la fin de l’année 1678. Il fut pendant quelques temps directeur spirituel des jeunes jésuites à Lyon.

Atteint de la tuberculose, il se retira à Paray-le-Monial où il mourut le 15 février 1682. Il fut béatifié par Pie XI le 16 juin 1929 et canonisé par Jean-Paul II le 31 mai 1992. Il a laissé de nombreux écrits marqués par la spiritualité de saint Ignace de Loyola et celle de saint François de Sales.

Dans son homélie lors de la canonisation, Jean-Paul II déclara : « Puisse la canonisation de Claude La Colombière être pour toute l’Eglise un appel à vivre la consécration au Cœur du Christ, consécration qui est don de soi pour laisser la charité du Christ nous animer, nous pardonner et nous entraîner dans son ardent désir d’ouvrir à tous nos frères les voies de la vérité et de la vie ! »