Il naquit à Corinthe, probablement au début du IIe siècle. Il occupa durant ce siècle le siège épiscopal de Corinthe, où « il fit largement participer à son activité divine non seulement ceux qui lui étaient soumis, mais encore ceux des pays étrangers » (Eusèbe de Césarée).
On conserve sept lettres de sa main, qui rappelaient la vraie foi à ceux qui auraient été tentés par les diverses hérésies de l’époque, prêchaient la charité et montraient la nécessité de l’unité des chrétiens, en union avec le Pontife romain. Ainsi, d’après le martyrologe, « il eut tant de respect pour les papes, qu’il avait coutume de lire leurs Epîtres publiquement, dans l’église, les jours de Dimanche ». Denys mourut vers 171.