Du scandale meurtrier du Fentanyl à la promotion du LGBT, la Chine fait une guerre sournoise aux Etats-Unis

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Nous avons déjà évoqué ici le cheval de Troie que représente le réseau social chinois TikTok. Il est d’autres moyens utilisés par la Chine pour investir et affaiblir notre culture et notre capacité de résistance. La guerre est « soft », elle ne se voit guère. Mais Peter Schweitzer, collaborateur principal de Breitbart News, a tenté d’en dessiner les différents angles d’attaque dans son livre choc Blood Money: Why the Powerful Turn a Blind Eye While China Kills Americans, publié fin février. Du fentanyl, cette drogue dure qui fait mourir une personne toutes les 7 minutes aux Etats-Unis et dont les matières premières sont toutes chinoises à la promotion du genre et du lobby LGBT via des agents américains acquis à sa cause, la Chine assure une présence sans failles, telle une sangsue qui compte bien épuiser, à la longue, celle dont les valeurs ne sont pas les siennes.

Par delà les Etats-Unis, c’est en réalité une guerre contre l’Occident.

 

Le fentanyl est 40 fois plus puissant que l’héroïne et coûte entre trois et cinq dollars la dose

Pour Peter Schweizer, président du Government Accountability Institute (GAI), c’est certain, le fentanyl est « une opération chinoise bien plus qu’une opération de cartel de drogue mexicain ». Et l’accusation n’est pas légère.

Cette drogue qui est la moins chère mais la plus addictive, la plus puissante et la plus mortelle des drogues de synthèse disponibles sur le marché, fait un ravage croissant sur le sol américain : elle est devenue la principale cause de mortalité chez les 18-49 ans. Le taux de décès liés à ce médicament, créé à l’origine pour soulager les patients atteints d’un cancer, a plus que triplé entre 2016 et 2021, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis. L’année dernière, le pays a signalé 110.000 décès par surdose de drogues synthétiques, dont plus des deux tiers étaient liés au fentanyl : c’est plus que les morts dues aux accidents de la route et aux armes à feu…

Comment le fentanyl est-il relié à la Chine ? Le sociologue américain Stephen Mosher, président du Population Research Institute, le disait déjà en 2018 et nous le relayions dans nos pages. Peter Schweizer apporte de nouveaux éléments : « De nombreuses personnes impliquées dans le commerce du fentanyl occupent en réalité des postes élevés au sein du PCC [Parti communiste chinois] ou sont conseillers du gouvernement du PCC. (…) Chaque maillon de cette chaîne qui empoisonne 100.000 Américains, est une opération chinoise. »

 

Les cartels mexicains ne sont que des « partenaires juniors » – la Chine tient les rênes

Si la Chine a interdit les exportations de fentanyl vers les Etats-Unis en 2019, le pays a continué à en livrer les précurseurs chimiques vers le Mexique et l’Amérique centrale. Et il y a fort à parier que les nouvelles résolutions de Xi prises avec Biden, lors de leur accord en novembre dernier sur le sujet, restent lettre morte.

La Chine a déclaré qu’elle s’en prendrait aux entreprises chimiques, présentes sur son sol, pour arrêter le flux. Mais le fera-t-elle ?

C’est elle qui fournit les principaux importateurs qui sont deux réseaux criminels mexicains rivaux, le cartel de Sinaloa et le cartel de Jalisco. Les précurseurs chimiques entrent par le terminal international de Manzanillo au Mexique, « en fait géré par une entreprise chinoise très proche de l’Etat chinois », et sont « déplacés vers une ville du nord du Mexique où, selon des documents divulgués du Département de la sécurité intérieure que j’ai obtenus, affirme Schweitzer, 2.000 ressortissants chinois opèrent essentiellement comme chimistes » dans des laboratoires clandestins… Les cartels mexicains ne sont ainsi que des « partenaires juniors ».

Si Joe Biden ne prend pas davantage le sujet à bras le corps, c’est majoritairement en raison des liens financiers que toute sa famille entretient, non seulement avec le pays communiste, mais aussi avec de sombres personnages comme le dénommé « White Wolf », un des barons chinois de la drogue. C’est du partenaire commercial de ce dernier que les Biden ont reçu, en 2017, la coquette de somme de 5 millions de dollars, jamais remboursés… Difficile, dès lors, de faire les gros yeux.

 

Deux grands soutiens du mouvement transgenre aux Etats-Unis sont des milliardaires liés à la Chine

Mais, après les corps, il faut aussi s’attaquer à l’intégrité des esprits et des valeurs. Dans un de ses chapitres, intitulé « Déstabiliser la démocratie », Schweizer explore comment deux milliardaires, l’américain Neville Roy Singham et le taïwano-canadien Joseph Tsai, soutiennent des groupes d’activistes radicaux promouvant radicalement l’idéologie transgenre, tout en poussant les causes pro-communistes chinoises.

Cela devrait faire mauvais ménage, puisque le lobby LGBT n’est pas le bienvenu en Chine : « Le gouvernement chinois a limité les apparitions LGBTQ à la télévision et dans les films, arguant que la représentation de ces sujets est préjudiciable au pays », écrit Schweitzer. Mais il y a vu une arme marxiste d’une efficacité redoutable contre « l’ordre capitaliste ». C’est parce que le débat sur les droits des trans est une des questions les plus controversées aux Etats-Unis, aujourd’hui, que Pékin y met son nez.

Qui est Neville Roy Singham ? Adhérant très tôt à la Ligue des travailleurs noirs révolutionnaires (LRBW), il a fait fortune grâce à une entreprise de logiciels nommée Thoughtworks. De Pékin où il vit, il a investi « plus de 100 millions de dollars dans des organisations qui mènent le mouvement de protestation aux Etats-Unis ». Même le New York Times lui a consacré un grand dossier à charge en août, où il documente, avec précision, les liens de Singham avec les intérêts de la propagande chinoise.

 

Les communistes soutiennent, aux Etats-Unis, le lobby LGBT qu’ils écrasent sur leur sol

Et le plus grand engagement financier de Singham concerne un projet new-yorkais appelé The People’s Forum dont deux des dirigeants sont membres du PSL (Parti du Socialisme et de la Libération) pour lequel le mouvement trans est devenu un élément central du mouvement marxiste radical : « La révolution ne sera pas conforme au genre. » « Ces groupes pro-Pékin voient le mouvement trans comme une force puissante pour faire avancer leur programme pro-chinois », affirme Schweizer.

A noter que Singham est marié à Jodie Evans, ancienne conseillère politique démocrate et cofondatrice de Code Pink, groupe anti-guerre international de gauche, qui n’hésite pas présenter la Chine comme un défenseur des opprimés et un modèle de croissance économique sans esclavage ni guerre !

Quant à Joseph Chung-Hsin Tsai, nouveau président du groupe Alibaba, cofondateur de l’entreprise et propriétaire d’une franchise de NBA, il a « investi des millions de dollars dans des causes trans et dans la recherche aux Etats-Unis », selon Schweizer. En particulier via la Fondation Joe et Clara Tsai qui œuvre, entre autres, pour le programme d’athlètes féminines Wu Tsai de l’hôpital pour enfants de Boston qui inclut notablement les femmes transgenres.

Le plaidoyer progressiste marche main dans la main avec le pouvoir communiste. Il ne faudra pas l’oublier.

 

Clémentine Jallais