Le multi-milliardaire George Soros jouerait-il un rôle important dans la contestation actuelle du pouvoir en Pologne ? Le gouvernement polonais issu du parti Droit et Justice a été élu haut la main le 25 octobre dernier, mettant en évidence le rejet massif du parti précédent en place (Plateforme Civique), accusé de corruption institutionnalisée et à qui les Polonais reprochaient ses prises de positions très affirmées en faveur de l’Union européenne.
Cette élection a pour la première fois montré que l’électorat polonais rejetait les partis politiques « mainstream » qui ont des liens directs avec le pouvoir communiste de naguère.
Les médias partie prenante dans la contestation orchestrée contre le gouvernement de Pologne
Après l’élection, un mouvement de protestation s’est élevé, le KOD (Comité de défense de la démocratie). Il se présente comme indépendant et apolitique et a été mis en place par un militant qui fait partie de la mouvance Obama : Mateusz Kijowski, présente en outre l’inconvénient d’avoir trempé dans une affaire de corruption financière.
Le KOD a commencé à agir – au sens d’« agit-prop » – en novembre et les articles des principaux médias (dont beaucoup sont dirigés par des amis de l’ancien gouvernement et sont grassement subventionnés) sont allés dans son sens en gonflant considérablement le nombre des participants à ses premiers rassemblements, tout en minimisant de manière drastique celui des manifestants qui soutenaient le nouveau gouvernement…
Malgré leur prétendue indépendance, les protestations publiques du KOD sont pleines de drapeaux des partis d’opposition. C’est une vraie cabale communiste, note Breitbart, qui accuse le mouvement d’utiliser ses relations dans les médias occidentaux pour maximiser les effets de ses actions.
On retrouve dans ces protestations la Plateforme Civique de Donald Tusk, avec notamment son leader actuel Grzegorz Schetyna, ainsi que l’ex-ministre de l’Education Roman Giertych, opposant hostile à la liberté d’expression.
Soros financerait les militants communistes du mouvement anti-gouvernemental KOD
KOD conteste principalement deux choses : une loi sur les médias renforçant le contrôle du gouvernement sur les médias publics, accusée d’être liberticide, et d’autre part la réforme du Tribunal constitutionnel que le nouveau gouvernement a entreprise parce que le parti précédent au pouvoir, sentant qu’il allait perdre les élections, s’était dépêché de le renouveler partiellement de manière illégale. Bien que le Tribunal constitutionnel, sorte de Cour suprême, soit théoriquement apolitique, Plateforme Civique l’avait progressivement noyauté (14 des 15 juges étant issus de ses rangs !). Pour KOD, c’est donc le gouvernement actuel, qui cherche à rectifier les choses, qui est en tort…
KOD apparaît parfaitement organisé malgré ses pseudo-fondations populaires, et bien des Polonais se demandent qui est derrière ce mouvement. Sa campagne de communication, s’appuyant sur Facebook et Twitter, lui donne l’apparence d’un mouvement global, ce qu’il n’est pas. Il cherche à faire croire aux étudiants qu’il est partout en envoyant des militants se montrer avec des badges KOD dans des villes et des pays étrangers, devant des consulats, des ambassades, etc. La question est donc : qui finance tous ces déplacements ?…
Des voix s’élèvent pour dire que le milliardaire mondialiste Soros, reprochant au gouvernement polonais sa trop grande indépendance par rapport à Bruxelles, est à la manœuvre par le biais de ses Open Society Foundations. Cependant, interrogés sur cette question, les employés de son organisation sont peu nombreux à l’admettre.