Une jeune Danoise de Sonderborg se défend avec un spray au poivre contre un migrant violeur : elle risque des poursuites

spray poivre violeur Danoise Sonderborg poursuites
Bombe de légitime défense au poivre : une note salée pour l’agressée.

 
Vive l’état de droit ! Une jeune Danoise, encore adolescente, risque des poursuites pour avoir fait fuir un immigré qui cherchait à la violer au moyen d’une bombe d’auto-défense. La loi dit que le gaz au poivre est une arme illégale. Elle était en possession d’une arme illégale et – pire – elle l’a utilisée. Donc elle va sans doute devoir répondre de ce délit. C’est du moins ce qu’a fait savoir la police locale, indiquant qu’elle serait « probablement » poursuivie pour un délit qui encourt près de 70 euros d’amende. La somme n’est pas énorme, mais la « charge explosive » de l’information est considérable. Les réseaux sociaux danois bruissent d’indignation, alors que les femmes danoises sont de plus en plus exposées au harcèlement sexuel des migrants.
 

Une Danoise de 17 ans réussit à chasser un migrant qui veut la violer

 
Les faits se sont produits il y a une semaine à Sonderborg, petite ville côtière du sud du Danemark. C’était mercredi soir ; elle marchait dans la rue à proximité d’un centre municipal vers 22 heures. Non loin de là, un centre d’asile pour réfugiés… Un homme « à la peau foncée », parlant anglais, surgit, la saisit par le bras. La jeune fille se débat, mais l’agresseur finit par la plaquer par terre et se couche sur elle, parvenant à déboutonner le jean de la jeune fille. Elle n’a dû son salut qu’au fait qu’elle portait sur elle un spray au poivre qu’elle a utilisé, réussissant à mettre le criminel en fuite. On est heureux d’apprendre qu’une enquête pour tentative de viol a été ouverte. Mais l’agresseur court toujours.
 
De fait, dès le lendemain, la jeune fille est allée porter plainte à la police. Celle-ci a enregistré la plainte, mais non sans l’avertir qu’elle risquait des poursuites pénales et qu’elle devra « probablement » payer une amende, comme l’a confirmé un porte-parole des forces de l’ordre, Knud Kirsten, à la télévision locale. « C’est comme si elle avait eu un couteau à cran d’arrêt », a-t-il ajouté.
 

Le spray au poivre, « arme interdite » : la jeune fille risque des poursuites

 
Un autre officier de police, Svend Erik Lassen, a refusé de dire si l’affaire peut être classée sans suite en raison des circonstances atténuantes – la nécessité où s’est trouvée la jeune fille de se défendre : ce sera au département juridique de la police d’en juger, a-t-il expliqué. Il y a des moments, comme celui-là, où la légendaire propension des fonctionnaires à s’abriter derrière le règlement frise l’intolérable…
 
Mais Lassen doit être un bon petit soldat de l’antiracisme, puisqu’il a également démenti sur un ton sans appel l’idée que les recherches à propos du violeur soient orientées vers les migrants nouvellement arrivés à Sonderborg. Si l’identité du criminel n’est pas connue, comment cette hypothèse peut-elle être a priori exclue ?
 
Demandeur d’asile ou migrant déjà bien « immigré » au Danemark, l’agresseur s’inscrit en tout cas dans la longue liste des étrangers qui ont été impliqués dans des cas de viols ou d’agressions sexuelles enregistrés ces dernières années et surtout ces derniers mois au Danemark.
 

A Sonderborg, les migrants créent un climat d’insécurité pour les Danoises

 
Dans la seule petite ville de Sonderborg, les cas se multiplient et des jeunes femmes se sont plaintes au début du mois du harcèlement dont elles font l’objet de la part de demandeurs d’asile qui y sont hébergés dans un centre d’accueil. Nombre d’entre elles ont préféré s’équiper : si le spray au poivre est illégal au Danemark il est relativement facile de s’en procurer – il peut suffire de traverser la frontière et d’aller l’acheter en Allemagne, où il est en vente libre.
 
Quant à la police, elle se plaint elle-même de manquer cruellement de moyens face à aux actes agressifs dont les femmes sont de plus en plus souvent victimes : c’est peu de dire qu’elle manque à son devoir de protéger la population.
 
Mais si elle se met en outre à justifier les poursuites à l’encontre des femmes qui se défendent de manière aussi inoffensive, au fond, ce comble de « politiquement correct » risque décidément de pousser la population vers une autodéfense de plus en plus violente.
 

Anne Dolhein