Le nouveau cheval de bataille des partisans de l’euthanasie est la promotion du suicide assisté. C’est la conclusion d’une assemblée de lobbyistes commanditée par François Hollande, et c’est le souhait d’une porte-parole des écologiste, Sandrine Rousseau, qui a laissé mourir sa mère sans lui prêter assistance.

Le « pannel représentatif » autoproclamé est un groupe de vingt personnes suscité par le comité national d’éthique à la demande du Président et sélectionné on ne sait comment par l’institut de sondage IFOP. Il entre dans un processus mené par l’Etat, les médias et les sociétés de pensée dont la maçonnerie pour rendre possible les gestes médicaux « accélérant la survenue de la mort ». Grosse ruse, refuse le mot euthanasie mais promeut le suicide assisté.
La stratégie de communication vise à rendre la chose raisonnable et douce. Le jeune qui parle au nom du pannel est propre sur lui, évoque les gens responsables, les autres pays, veut que chacun dispose de sa vie. Un autre parle de proximité et veut éviter le côté marchand de l’euthanasie.

Non-assistance à personne en danger

Sandrine Rousseau, vice présidente EELV du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, utilise de la même façon les affects. Elle s’est rendue au chevet de sa mère, atteinte d’un cancer incurable, qui venait de se suicider, et n’a pas appelé les secours. Elle dénonce l’horreur, la souffrance, met en avant son désarroi et celui de son père, exploite explicitement l’affaire pour « relancer le débat ». Elle est parfaitement consciente qu’on peut la poursuivre pour non-assistance à personne en danger, qui en l’espèce est un crime, et elle enfreint sciemment la loi pour la changer. Ainsi firent les signataires du manifeste des 343 salopes pour lancer la dépénalisation de l’avortement. Au même moment, le gouvernement qu’elle soutient matraque ceux qui manifestent contre la dénaturation du mariage. Inutile leur rappeler le décalogue, tu ne tueras point (à commencer par toi-même), les « élites » françaises sont décidées à faire aboutir leur processus de mort. Le suicide assisté est en marche.