Taxe climatique sur les grosses successions : les Suisses votent non

Taxe climatique successions Suisses
 

C’était une de ces bonnes idées socialistes et généreuses dont la Taxe Zucman est aujourd’hui la plus connue en France. Les Jeunes Socialistes helvètes avaient soumis à votation un fabuleux et emblématique projet. Il présentait toutes les caractéristiques de la justice socialiste. D’abord, il relevait massivement les droits de succession, comme chez nous l’a souhaité la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, appelant à « taxer plus » l’héritage, « ce truc qui tombe du ciel ». Ensuite, il ne volait, comme Robin des Bois, que les riches : 50 % de droits de succession sur les patrimoines dépassant 50 millions de francs suisses (54 millions d’euros). Un montant suffisamment élevé pour susciter l’envie, mère du socialisme, sans inquiéter grand monde (2.500 foyers concernés). Pour couronner le tout, le produit de cette taxe (6 milliards attendus) aurait servi à financer la… transition énergétique ! Un impôt arc-en-ciel quasi-parfait. La fable du réchauffement d’origine humaine, nos lecteurs le savent, sert à remodeler l’économie et le monde. Heureusement les Suisses ont du bon sens : ils ont voté non à 78 %. La fiscalité idéologique et confiscatoire, c’est bon en France, cela fait venir de riches réfugiés et clients sur les bords du Léman, mais à la maison, faut pas pousser !