Tensions bruxelloises autour du Brexit

Tensions bruxelloises autour Brexit
 
Theresa May a fort affaire, depuis hier, à Bruxelles, face à ses partenaires européens, pas particulièrement bien disposés à son égard. Si le Premier ministre britannique demande à ses homologues d’avoir des « projets ambitieux » pour la suite des négociations sur le Brexit, ceux-ci pointent des difficultés. « Il n’y a pas de progrès suffisants pour commencer » cette deuxième phase de négociations, a très clairement affirmé Angela Merkel en arrivant à Bruxelles.
 
Très unis contre Londres sur la question du Brexit qui les mine, plus encore psychologiquement qu’économiquement, les Vingt-Sept accepteraient de faire un geste consistant à lancer des « préparations internes » des tractations espérées par leur partenaire. Mais ils refuseront, affirment-ils à l’unanimité, de boucler les modalités de cette séparation avant toute tractation commerciale.
 
« C’est en particulier et principalement » une question d’argent, a souligné le premier ministre néerlandais Mark Rutte, en évoquant la facture présentée par Bruxelles à Londres qui refuse, pour sa part, de s’aligner sur les chiffres avancés par l’Union européenne. Autrement dit, les Britanniques devraient payer pour une disposition pourtant prévue dans les traités européens…
 
Vae victis ?