Terre retournée, arbres coupés : un petit espace vert de Chew Moor, près de Bolton en Angleterre, a été ravagé par des engins de chantier alors qu’une église méthodiste voisine qu’aucun chrétien ne fréquentait plus venait d’être vendue à une fondation islamique. Le bâtiment a été transformé en mosquée, et les terres attenantes, qui faisaient partie de l’ensemble mais servaient depuis 170 ans comme terrain communal informel ont été rasées en vue d’y construire un parking pour les fidèles. Un conifère qui servait tous les ans d’arbre de Noël pour les villageois fait partie des arbres abattus… sans permission. Car si la transformation de l’église en mosquée n’exigeait pas de permis de construire, la destruction de ce coin de nature il y a plus de neuf mois s’est faite sans l’accord de la municipalité. L’espace est resté en l’état – sens dessus dessous – pendant tout ce temps, jusqu’à ce qu’enfin la fondation islamique soumette une demande officielle en vue de construire un parking de 19 places. Demande aussitôt rejetée… faute d’indication de la manière dont la perte de cet espace naturel serait « compensée ». La population locale, quant à elle, se moque bien de ce point technique : ce qui l’irrite, c’est le procédé, et aussi le trafic de plus en plus intense aux abords de la mosquée alors que les fidèles arrivent en voiture depuis Bolton-ouest à Chew Moor qui ne compte qu’une poignée de musulmans. Tout en reconnaissant que ceux qui fréquentent la mosquée sont « aimables et accueillants », un habitant leur a lancé : « Vous avez acheté le mauvais immeuble au mauvais endroit. » Car ce ne sont pas une quinzaine de places de parking supplémentaires qui changeront la donne… La fondation islamique, elle, met désormais tout en œuvre pour présenter un « plan de biodiversité » conforme pour obtenir malgré tout l’agrément des autorités locales. Pour implanter l’islam, tous les moyens sont bons, même légaux.