Une troisième vague d’inflation à cause du Proche-Orient ?

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Outre le bain de sang qu’elle a semée en Israël et dans la bande de Gaza, outre la peur et la confusion qu’elle engendre dans tout le Proche-Orient et au-delà, l’attaque surprise du Hamas a des effets collatéraux, des conséquences économiques et politiques importantes. Par exemple, on parle beaucoup moins dans les médias internationaux de la guerre en Ukraine et dans le Haut-Karabagh. Et puis, surtout, elle pourrait relancer l’inflation en poussant à la hausse le prix du pétrole, qui était en train de se calmer. Le shekel israélien et la livre sterling ont déjà baissé face au dollar, et le brut est monté à 89 dollars le baril, sans toutefois retrouver son sommet de septembre à 96 dollars. Mais Goldman Sachs étudie un scénario à 100 dollars en 2024. Si le baril atteignait ou dépassait les 95 dollars pendant trois mois de suite, cela provoquerait à la fois une crise de l’énergie cet hiver et une nouvelle poussée d’inflation. Et cela sans même prendre en compte les tensions avec l’Iran et l’Arabie saoudite ni leurs conséquences.