Trump combat le mondialisme : l’OMS, l’UNESCO, l’ONU rendent coup pour coup

Trump combat mondialisme coup
 

Il n’y a pas de doute que Donald Trump est engagé dans un combat contre le mondialisme. Deux faits majeurs en attestent, rappelle Alex Newman dans une récente vidéo sur le sujet : il a retiré les Etats-Unis à la fois de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’UNESCO, ces deux organismes internationaux qui prétendent régenter le domaine médical et celui de l’éducation à travers la mise en place l’idéologies qui transparaissent clairement dans leurs décisions et recommandations. Pour l’OMS, c’est la culture de mort, de la surveillance et du contrôle – pensez à ses injonctions à l’époque du covid – et pour l’UNESCO, sous couleur de promotion de la culture, c’est la pression en faveur de pédagogies déstructurantes, de l’idéologie du genre, du relativisme, par l’intervention directe dans le domaine de l’éducation et de l’instruction d’Etat.

Dans un domaine connexe, celui du « climat », Trump n’hésite pas à contredire la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique, et plus largement il conteste des objectifs du développement durable que l’ONU impose à travers son programme 2030.

Tout cela ne se passe pas sans heurts. Les mondialistes rendent coup pour coup et ainsi la Cour internationale de Justice vient-elle de rendre une décision selon laquelle les gouvernements des pays souverains ont l’obligation légale de se soumettre aux injonctions de l’ONU concernant la lutte contre le changement climatique.

 

Le retrait des Etats-Unis de l’OMS et de l’UNESCO : indispensable premier pas

Sur le plan de la santé, l’OMS a fait adopter cette année des amendements au Règlement sanitaire international qui donnent un pouvoir nouveau et démesuré à cette institution en matière de gestion des pandémies, de promotion des passeports vaccinaux et de censure de propos qu’elle décrète de désinformation ou de « mésinformation ». C’est l’institutionnalisation de ce que nous avons vu à l’œuvre pendant la crise du covid. L’OMS, explique Newman, avait laissé un délai aux Etats pour rejeter ses nouvelles règles : cela fut fait notamment par Robert Kennedy, le ministre de la Santé de Donald Trump.

Kennedy a expliqué cette décision, rendue nécessaire ou par le fait que le retrait des Etats-Unis de l’OMS ne les dispensait pas de se conformer au Règlement sanitaire international d’application globale.

Voici la transcription de ses propos, traduits par nos soins :

 

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Déclaration de Robert F. Kennedy au sujet de l’OMS

 

Bonjour à tous, je suis votre secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy, Jr. Je souhaite vous parler aujourd’hui d’une question controversée qui pourrait avoir un impact direct sur vous et votre famille lors d’une urgence sanitaire mondiale. L’année dernière, l’organe directeur de l’Organisation mondiale de la santé a apporté des modifications profondes à son Règlement sanitaire. Ces règlements établissent le cadre juridique qui confère aux pays des droits et des responsabilités en matière de gestion des événements de santé publique ayant un impact mondial. La date limite pour rejeter ces modifications est fixée à la semaine prochaine, et nous les rejetons. Je voudrais donc vous expliquer pourquoi.

La première raison est la souveraineté nationale. Les nations qui acceptent les nouvelles réglementations cèdent leur pouvoir en matière d’urgence sanitaire à une organisation internationale non élue qui pourrait ordonner des confinements, des restrictions de voyage ou toute autre mesure qu’elle jugerait appropriée. En fait, elle n’a même pas besoin de déclarer une situation d’urgence : des « risques potentiels pour la santé publique » suffisent pour qu’elle mette en place une action.

Si nous devions accorder un tel pouvoir à l’ OMS, nous devrions au moins inviter à un débat public approfondi, d’autant plus que l’accord n’est pas un traité officiel et qu’il contourne le Sénat américain, qui joue un rôle clef pour garantir que les engagements internationaux les plus importants bénéficient d’un contrôle démocratique.

Pire encore, les nouvelles réglementations utilisent un langage extrêmement vague qui confère à l’OMS un pouvoir sans précédent. Elles exigent des pays qu’ils mettent en place des systèmes de « communication des risques » afin que l’OMS puisse diffuser des messages publics unifiés à l’échelle mondiale. Cela ouvre la voie à la gestion de l’information, à la propagande et à la censure que nous avons connues pendant la pandémie de covid. Nous ne voulons pas voir ce type de système institutionnalisé davantage.

L’accord contient également des dispositions sur les systèmes mondiaux d’identification sanitaire, les passeports vaccinaux et une base de données médicale centralisée. Il jette les bases d’une surveillance médicale mondiale de chaque être humain. Peut-être que si l’OMS était une autorité infaillible non entachée par l’influence de l’industrie, nous envisagerions d’accepter les nouvelles réglementations. Malheureusement, la pandémie de covid a démontré le contraire.

Pendant le covid, l’OMS n’a pas appliqué le Règlement sanitaire international qui était déjà en place depuis des générations. La Chine a dissimulé des informations capitales sur l’épidémie pendant au moins un mois, sans subir aucune conséquence ni aucune critique de la part de l’OMS. Comme l’indique le rapport de surveillance du Congrès américain de 2024 : « L’OMS a été mal informée, s’est vue refuser l’accès à la Chine et a servi de couverture aux actions irresponsables du Parti communiste chinois. »

Ces atrocités – il y en a d’autres – montrent clairement ceci : nous devons renforcer l’autonomie nationale et locale afin de contrôler les organisations mondiales et de rétablir un véritable équilibre des pouvoirs. Derrière tout le jargon bureaucratique, ce qui est en jeu ici, c’est une vision de notre avenir. Allons-nous être soumis à un système de contrôle technocratique des « risques sanitaires » et de la « préparation à une pandémie » comme cheval de Troie pour restreindre les libertés démocratiques fondamentales ? Voulons-nous un avenir où chaque personne, chaque mouvement, chaque transaction et chaque corps humain sera surveillé à tout moment ?

Je ne veux pas être trop alarmiste. Les nouvelles réglementations ne constituent pas en elles-mêmes un totalitarisme médical. En fait, elles ont peut-être été rédigées avec de bonnes intentions. Mais elles constituent sans aucun doute un pas dans la mauvaise direction. C’est pourquoi nous rejetons les amendements, non seulement au nom de nos propres citoyens, mais aussi au nom du monde entier.

Après tout, les Etats-Unis pourraient simplement ignorer l’OMS. Mais peu d’autres pays sont aussi puissants que les Etats-Unis. Même si bon nombre de ces amendements sont formulés de manière non contraignante, dans la pratique, il est difficile pour de nombreux pays de s’y opposer, en particulier lorsqu’ ils dépendent du financement de l’OMS et de ses partenariats.

C’est pourquoi nous prenons l’initiative d’empêcher la conclusion d’un accord qui est mauvais pour le monde entier. Je tiens à préciser que en rejetant ces amendements, le président Trump et moi-même ne rejetons pas la coopération internationale. Nous pouvons coopérer avec d’autres nations sans compromettre nos libertés civiles, sans porter atteinte à notre Constitution et sans renoncer à la précieuse souveraineté de l’Amérique.

C’est l’engagement que je prends envers vous. C’est l’engagement que le président Trump prend envers vous. Merci et que Dieu vous bénisse tous et que Dieu bénisse notre pays.

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Alex Newman, fin connaisseur des manœuvres mondialistes de toute espèce – il évoque régulièrement de sujets notamment dans The New Amercian – rappelle cependant la fragilité d’une telle prise de position, puisque un nouveau gouvernement démocrate ou un gouvernement républicain moins sensible à la nécessité de préserver la souveraineté nationale américaine pourrait renverser cette décision d’un trait de plume.

 

Trump combat le mondialisme, mais une victoire ne suffit pas

Le journaliste estime également que le retrait de l’UNESCO décidé par Trump était une décision nécessaire et urgente, dans la mesure où cette subdivision de l’ONU constitue à son avis la plus grande menace pour le monde dans son ensemble. Pour cela, point besoin d’énormes moyens : la force de l’UNESCO réside en son pouvoir d’endoctrinement qui lui permet de promouvoir le totalitarisme de gauche dans l’esprit des enfants. Elle est idéalement placée pour répandre auprès des plus jeunes la pseudo écologie, le féminisme, l’idée de la citoyenneté globale, sans compter l’éducation sexuelle radicale : tout cela est clairement exprimé dans ses documents et recommandations.

L’éducation, souligne Newman, est en réalité l’outil le plus efficace dont disposent les promoteurs du mondialisme.

Et l’administration Trump en a pris la mesure. Le 22 juillet dernier, le gouvernement américain a publié ce communiqué (traduit par nos soins) :

 

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Communiqué de l’administration Trump sur l’UNESCO

 

Aujourd’hui, les Etats-Unis ont informé la directrice générale Audrey Azoulay de leur décision de se retirer de l’UNESCO. La poursuite de la participation à l’UNESCO n’est pas dans l’intérêt national des Etats-Unis.

L’UNESCO œuvre à la promotion de causes sociales et culturelles qui divisent et accorde une importance démesurée aux Objectifs de Développement durable des Nations unies, un programme idéologique mondialiste pour le développement international qui va à l’encontre de notre politique étrangère « America First ». La décision de l’UNESCO d’admettre « l’Etat de Palestine » en tant qu’Etat membre est très problématique, contraire à la politique américaine et a contribué à la prolifération d’un discours anti-israélien au sein de l’organisation.

La participation continue des Etats-Unis aux organisations internationales sera axée sur la promotion des intérêts américains avec clarté et conviction.

Conformément à l’article II(6) de la Constitution de l’UNESCO, le retrait des Etats-Unis prendra effet le 31 décembre 2026. Les Etats-Unis resteront membre à part entière de l’UNESCO jusqu’à cette date.

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La mention critique des ODD est particulièrement remarquable. Lors de leur adoption en 2015, l’ONU les avait qualifiés de « plan directeur pour l’humanité ». Mais il s’agit, selon Newman, d’un chèque en blanc qui ouvre la possibilité pour les Etats et à la gouvernance internationale émergente d’exercer un contrôle totalitaire sur la vie et la liberté des citoyens, à travers la monnaie (numérique) notamment, et la redistribution globale de la richesse. La prise de pouvoir sur la santé et l’éducation en font pleinement partie.

Là encore, il ne faut pas surestimer l’effet du retrait américain. Les USA s’étaient déjà distancés de l’UNESCO sous Reagan en 1984, avant de la réintégrer sous George Bush. Lors de son premier mandat, Trump avait retiré les Etats-Unis une deuxième fois en 2017 : une décision renversée dès son premier jour à la Maison Blanche par Joe Biden.

L’UNESCO, à la tête de laquelle se côtoient bien des anciens communistes et des communistes actuels originaires notamment de la République populaire de Chine – tel le directeur général adjoint, Xing Qu, qui est encarté au Parti communiste chinois, a pris le parti de se moquer de la décision américaine. La directrice Audrey Azoulay – socialiste encartée, quant à elle – commentait pour sa part la décision de Trump dans un communiqué où elle déclarait, le 22 juillet : « L’UNESCO a vocation à accueillir toutes les nations du monde et les Etats-Unis y sont et resteront les bienvenus. » Autrement dit : l’UNESCO attend simplement que les USA reviennent, comme sous Bush et Biden…

Mais elle a surtout déclaré : « Nous continuerons à travailler main dans la main avec tous nos partenaires américains du secteur privé, académique et associatif et poursuivrons notre dialogue politique avec l’administration américaine et le Congrès. » Façon de dire qu’une décision politique ne compte pour rien face au liens et au pouvoir de l’UNESCO sur le terrain.

En somme, l’UNESCO veut et peut continuer de diffuser son curriculum mondial qui repose ouvertement sur la pensée occultiste, comme nous l’avions montré ici.

Il est important de le savoir, il est important de le faire savoir. Pour que les bonnes décisions prises actuellement puissent avoir une chance d’avoir des effets durables.

 

Jeanne Smits