Le site pro-avortement du ministère de la santé américain fermé dès l’investiture de Trump

Trump site pro-avortement fermé
 

Créé sous l’administration Biden, un site gouvernemental proposant des informations aux femmes cherchent à avorter a été fermé dès le premier jour de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Cela n’a pas été publiquement souligné lors de son investiture mais le fait est là : ReproductiveRights.gov n’est plus en ligne.

Le site avait été créé dans la foulée du renversement de la jurisprudence Roe v. Wade le 24 juin 2022 : désormais, les Etats avaient la main sur la réglementation de l’avortement et nombre d’entre eux l’ont purement et simplement interdit – il s’agissait pour Biden et les Démocrates de saper ces lois favorables au respect de la vie. Le site comportait un portail permettant de saisir l’Office des droits civiques de plaintes concernant des « restrictions discriminatoires d’accès aux soins sanitaires ».

Peu de temps après que Trump a prêté serment, mardi, les tentatives d’ouverture de ces pages internet aboutissent à un message d’erreur.

 

Le site pro-avortement de Biden discrètement fermé par l’équipe Trump

Les demandes d’explication auprès de l’administration Trump sont restées sans réponse, mais le camp pro-vie aux Etats-Unis y voit un signe d’espoir alors que le candidat Trump avait fortement clamé pendant sa campagne qu’il ne signerait pas une loi interdisant l’avortement au niveau fédéral.

Il a cependant promis d’envisager de remettre sur pied la « politique de Mexico » interdisant aux Etats-Unis de subventionner l’avortement au niveau international, tandis que Robert F. Kennedy, nouveau ministre de la Santé qui a plusieurs fois affirmé des positions personnelles « pro-choix » est réputé avoir promis de réactiver des mesures pro-vie de la première présidence Trump.

Enfin, le nouveau Procureur général, Pam Bondi, s’est engagée à mettre fin aux poursuites et à la répression frappant des militants pro-vie pacifiques, rappelle LifeSiteNews.

 

L’équipe Trump efface le vocabulaire « woke »

Sur son blog, Yves Daoudal signale également la fin de ReproductiveRights et ajoute : « D’autre part, plus de 50 liens vers des contenus LGBT ont été supprimés des sites gouvernementaux. Les rapports sur la promotion de la “diversité” et les documents sur le “mois de la fierté” ont été enlevés. 94 publications sur les “droits LGBT” ont disparu des sites des agences fédérales. Les mots “lesbienne”, “bisexuel”, “gay”, “transgenre”, “orientation sexuelle”, “identité de genre”, “LGBTQ” ne renvoient plus à rien sur le site de la Maison Blanche. Et il est interdit de hisser des drapeaux LGBT et Black Lives Matter sur tous les bâtiments fédéraux, ambassades, bases militaires, etc. »

 

Jeanne Smits