Danger de la télévision et d’Internet pour les enfants : le maléfice des écrans

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TV Lobotomie est le titre d’un ouvrage publié en 2011 par Michel Desmurget, chercheur en neurosciences à l’INSERM. Il faut absolument lire cet ouvrage pour protéger notre jeunesse. Son constat ? La télévision est un esclavage qui détruit le cerveau, un vrai maléfice. 71 % des jeunes entre 8 et 15 ans passaient alors deux heures par jour à la regarder et les adultes près de quatre heures. Ce pourcentage cependant tend à diminuer au profit d’Internet ou des écrans numériques, auxquels les enfants sont très tôt exposés, et auxquels on peut adresser des reproches similaires. On comprend ainsi facilement l’effondrement de l’instruction en France – et le fait que celle-ci soit classée au 27e sur 72 pays les plus riches au classement international Pisa.
 

TV Lobotomie de Michel Desmurget : une mise en garde terrible contre les dangers des écrans

 
Qu’en est-il six ans plus tard en ce qui concerne les enfants plus jeunes, âgés de moins de huit ans, confrontés désormais à de multiples écrans : jeux vidéos, internet, téléphone portables, télévision ? Certes il est facile de comprendre que sans le contrôle des parents, ils regardent n’importe quoi. Au lieu de bouger, ils mangent des cacahuètes devant l’écran et prennent du poids. Ils sont par là de futurs candidats au diabète. Moins connus sont les troubles psychiques : souffrance mentale, anxiété, stress, dépressions, troubles du sommeil, troubles affectifs.
 
Dès 2013 le Ministère de la santé britannique mettait en garde : « Chaque heure supplémentaire de visionnage augmente la probabilité pour les enfants d’avoir des problèmes socio-affectifs et une faible estime de soi. »
 
Les enfants en bas âge peuvent être exposés jusqu’à 12 heures par jour aux écrans numériques : télévision, tablettes, jeux informatisés et autres. Il va de soi que ce faisant, ils ne pratiquent plus les jeux habituels des enfants. Cela entraîne un développement du corps insuffisant et, pour les tout-petits, un retard à l’acquisition de la marche. L’usage de ces petits appareils devient obsessionnel et addictif. Si on en prive l’enfant, il se met à pleurer et à hurler.
 

Les écrans sont pour les enfants un maléfice décérébrant

 
De cette addiction découle un enfermement qui devient une forme d’autisme. Ces enfants ne répondent plus quand on leur parle. Ils font des colères inopinées, refusent de répondre à une demande d’aide pour les choses courantes de la vie et n’y font plus attention ; ils ne veulent pas aller se coucher, se mettre à table, obéir. Ils sont passifs puis s’excitent d’un seul coup. A âge égal un enfant sait dessiner une maison ou une petite fille ; celui qui a eu un écran est incapable de faire ce type de dessins, se contentant de deux lignes sans signification. On connaît ce phénomène chez ceux qui sont plantés devant la télévision. Le plus grave est que ces enfants n’ont pas de maturation du système nerveux ; celui-ci a besoin de se confronter au réel et non au virtuel. Les connections neurologiques ne se font pas ou se font mal.
 
Pour chaque demi-heure qu’un petit enfant passe devant un écran, le risque de retard de langage augmenterait de 49 %. Très vite, il ne peut donc plus communiquer et échanger avec les adultes. Il y a là un enjeu grave de santé publique dans la mesure où cela entraîne des retards graves du développement. Mais allez dire aux politiques de s’occuper de cela… Mieux vaut demander à un éléphant de jouer du cornet à pistons.
 

Les dangers de la télévision, d’Internet, des Smartphones : retards du développement

 
Tant la télévision que ce genre d’appareils visent à abrutir les enfants pour qu’ils soient dociles et décérébrés : les futurs citoyens de la mondialisation. Un autre moyen de choix est d’abêtir les populations par le matraquage médiatique lié au sport. Il n’y a plus que cela par exemple dans le cadre des radios. Plus que jamais règne les panem et circenses, du pain et des jeux qui permettaient aux empereurs romains de transformer la plèbe en moutons. Nous le voyons bien actuellement en politique : un mouton fait béééé, tous les moutons font béééé. Qui fait avancer le premier mouton sinon la mondialisation orchestrée par les Bilderberg ou les hauts degrés maçonniques ?
 
En attendant, comme les politiques ne peuvent ou ne veulent pas s’occuper du problème, il tient à la responsabilité parentale de faire face à l’avenir de leur progéniture. Ce qui semble bien normal. Les pédiatres nous disent ceci : aucun écran ne doit être mis sous les yeux d’un enfant de moins de trois ans. Pas de console avant six ans. En aucun cas Internet ne doit être mis à libre disposition des enfants avant 12 ans et pas de téléphone portable à fonctions multiples avant 15 ans. A chaque parent à prendre ses responsabilités.
 

Jean-Pierre Dickès

 
Une illustration vidéo de notre propos, par l’« expérience du visage immobile » (Still face experiment) du Dr. Edward Tronick : une maman s’amuse avec son enfant, rit avec lui, crée des liens. Puis elle revient vers lui d’un air sérieux et grave. L’enfant entre alors dans une colère terrible, pleure et gigote.