Lundi, les ministre de l’Intérieur de l’Union européenne se sont réunis pour entériner un projet de durcissement de la politique migratoire. L’UE prévoit notamment la création de centres d’accueil, appelés « hub de retour », hors de ses frontières pour y envoyer les clandestins dont la demande d’asile aurait été refusée.
Les clandestins qui refuseraient leur expulsion devraient aussi s’exposer à des sanctions plus dures, notamment des détentions plus longues. Ces migrants pourraient aussi être renvoyés vers des pays extra-communautaires dont ils ne sont pas originaires, mais considérés comme « sûrs » par l’UE.
Les 27 se sont aussi accordés sur la politique de relocalisation des demandeurs d’asile au sein de l’Union, pour désengorger les pays les plus touchés, avec à la clef une compensation financière de 20.000 € par demandeur d’asile refusé aux pays « sous pression ».
Dans le même temps, Ursula von der Leyen a déclaré vouloir « ouvrir davantage de voies d’accès sûres et légales à l’Europe » et annoncé vouloir de nouveaux « partenariats de talents », notamment avec l’Inde.











