La directrice générale de la branche « culturelle » de l’ONU, la Bulgare d’origine communiste Irina Bokova, a marqué la Journée internationale de commémoration de l’esclavage en insistant sur le devoir d’enseigner cette histoire aux jeunes du monde entier, et notamment aux Africains.
« Nous comptons sur l’enseignement de cette histoire pour placer les citoyens de demain sur le chemin de la paix et de la dignité », a-t-elle écrit dans un message où elle appelle chacun à connaître l’étendue de ce crime et « les millions de vies brisées ainsi que l’impact sur le la destinée des continents jusqu’à ce jour ». « Chacun doit être pleinement informé de la lutte qui a conduit à son abolition, afin qu’ensemble, nous puissions construire des sociétés qui soient plus justes, et donc plus libres », a-t-elle écrit.
Et de dénoncer le racisme actuel.
L’UNESCO fait pourtant silence sur les centaines de millions de morts du communisme à une époque bien plus récente, et son esclavage totalitaire. Alors que le communisme tue encore, il est permis de s’interroger sur ce devoir de mémoire… sélective.