L’UNFPA revient à la charge : toujours plus de contraception !

UNFPA contraception
 
L’appel à mieux promouvoir la santé maternelle et infantile lors de la dernière assemblée générale de l’ONU, la semaine passée, visait comme à l’accoutumée une diffusion toujours plus grande des services de « planification familiale ». Vis-à-vis de l’Eglise catholique, c’est une campagne « double-effet » : à la fois elle contredit frontalement son enseignement bannissant les contraceptifs artificiels (par opposition à la régulation naturelle des naissances), et elle permet de présenter l’Eglise comme insensible aux souffrances et à la misère des femmes, quand elle ne la rend pas indirectement responsable de toutes ces morts précoces.
 

Pour l’UNFPA, la contraception est « cruciale »

 
Le directeur du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Babatunde Osotimehin, a indiqué que la fourniture de contraceptifs aux femmes dans les zones les plus défavorisées est « cruciale » pour améliorer leur santé et respecter la priorité que s’est donnée l’ONU d’éviter les morts maternelles et infantiles.
 
Le Dr Osotimehin n’a pas pu éviter, dans une interview au Globe and Mail, d’affirmer qu’il faut améliorer les services de santé à cette fin, avec notamment la formation de sages-femmes. Une évidence ? Le fait est qu’après des décennies d’aide au développement, les femmes et leurs enfants meurent toujours en couches dans les pays pauvres faute d’accès à un minimum d’hygiène et de soins.
 
Et c’est dans ce contexte que l’on pousse ces pays à répandre la contraception – voire à légaliser et à sécuriser l’accès à l’avortement. Moins d’enfants conçus, moins d’enfants portés à terme, cela « réduit » mécaniquement la mortalité maternelle. Mais ne fait pas honneur à l’humanité…