L’Union africaine annonce son thème pour 2025 : « l’Année des réparations »

 

L’Union africaine, qui réunit les 55 Etats d’Afrique en vue de promouvoir le développement économique de cette grande région, mais aussi et surtout pour renforcer son « intégration » au sens mondialiste du terme, a établi son thème pour cette année 2025 : ce sera « l’Année des réparations ». Lors de son sommet annuel qui s’est tenu sous le titre « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations », le Premier ministre d’Ethiopie, Abiy Ahmed, a expliqué que l’objectif est d’obtenir « justice » et « guérison » pour l’Afrique, ainsi que la restauration de la « dignité de millions de personnes ». Cela passe notamment par des « réparations financières » réclamées principalement à l’Europe et aux Etats-Unis pour compenser dommages causés « par l’esclavage et la colonisation », sans qu’il soit question des exactions commises historiquement au sein même de l’Afrique par certains peuples à l’égard d’autres. La liste des griefs – soufflée notamment par le discours officiel et mondial sur le réchauffement climatique d’origine humaine – comprend la « spoliation des ressources », l’« exploitation inhumaine », l’« impact environnemental » et l’« injustice sociale évidente », si évidente qu’on n’a même pas besoin de la prouver. On apprend ainsi que le général-major Dr. al-Tayeb Abdul Jalil, professeur soudanais de droit international, a élaboré une carte des réparations : il estime par exemple que Londres doit 700 milliards de dollars au Soudan en raison des pertes subies durant la domination coloniale britannique, et la France 663 milliards à l’Algérie et presque autant au Maroc. Pour l’heure, les pays occidentaux rechignent à verser de telles sommes. Mais ils ne rappellent pas non plus tout ce que la colonisation a apporté en termes de développement, d’infrastructures, de langues qui ont permis aux pays africains de jouer leur rôle dans le monde… et surtout de foi chrétienne à travers les missions héroïques de prêtres et de religieux mettant en péril leur propre vie pour porter le Christ dans les zones les plus hostiles.