Alors que les contribuables américains s’inquiètent des menaces de l’Etat Islamique, de la porosité de leurs frontières et de l’effondrement de leur économie, le gouvernement américain gaspille leur argent dans des massages pour lapin, des cours de natation synchronisées pour singes de mer, des vacances pour employés gênants ou encore pour regarder pousser l’herbe, au sens le plus littéral du terme…
Tous ces exemples de scandaleux gaspillages sont répertoriés dans le rapport annuel « WasteBook » de l’ancien sénateur républicain Tom Coburn, véritable catalogue de la gabegie publique.
Le premier exemple que cite ce rapport ? Ce sont les millions de dollars dépensés pour des « vacances » payées aux fonctionnaires « gênants ». Des fonctionnaires écartés pour des raisons de discipline ou de sécurité ont reçu cette année quelques 19 millions de dollars pour quelques mois ou années de « vacances ».
D’autres exemples frisent l’absurde.
Le gouvernement des USA gaspille pour le livre Guinness des records
Comme ces 10.000 dollars dépensé dans une réserve de Floride pour que des personnes observent l’herbe pousser… et rédigent un guide sur les meilleures pratiques possibles pour cultiver cette herbe.
Mais ce sont également 387.000 dollars dépensés en massages pour lapin, afin de découvrir l’effet des massages dans la rééducation. Ou encore 50.000 dollars pour des entraînements de natation synchronisée pour singes de mer…
L’argent du contribuable pour entraîner les djihadistes ?
Plus sérieusement, 414.000 dollars ont été dépensés dans un jeu vidéo sur l’armée américaine que certains ont dénoncé comme pouvant servir malencontreusement d’aide à l’entraînement pour les djihadistes.
Coburn n’a qu’une idée en tête : que les parlementaires se servent de son rapport pour faire pression sur le gouvernement.
Le contribuable aurait le dernier mot ?
Mais Coburn estime que celui-ci est incapable de changer : « Je sais d’expérience que Washington ne se réformera jamais. Mais si les politiciens ne sont pas prêts à faire cesser les dépenses idiotes, ce sont toujours les contribuables qui ont le dernier mot. »
Cela reste à prouver…