Les collectivités britanniques à court d’argent gaspillent des millions en emplois woke

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Rupert Lowe, porte-parole de la réforme des affaires au Royaume-Uni, a piqué une colère contre les faux emplois qui infestent l’activité économique du pays et ne servent qu’à répandre l’idéologie woke aux frais du contribuable. C’est ainsi qu’un audit a révélé que les municipalités paient 28 millions de livres pour financer des postes chargés de veiller à l’Egalité, la Diversité et l’Inclusion – la fameuse DEI qui sévit aussi en France. Et cela au moment où le secteur public britannique manque de fonds et doit emprunter et relever les impôts. C’est une catastrophe selon Lowe : « Diversité, inclusion et équité sont des mots du “wocabulaire” woke destinés à faire le buzz, qui doivent être éradiqués du secteur public. Si des entreprises privées choisissent de gaspiller leur argent dans ces absurdités, c’est leur affaire, mais nous devons nous défaire de ces boulets qui sont financés par le contribuable. » Birmingham, au bord de la faillite avec près d’un milliard de dettes, a mis un terme à ses dépenses non essentielles, mais gaspille encore 634.816 livres annuelles pour 18 postes « woke ». Et, là où les travaillistes gouvernent, le phénomène s’aggrave encore. Hazel Simmons, patronne du conseil de Luton Borough est formelle : « Il faut en faire plus contre les inégalités et pour la diversité et l’inclusion. » Bristol, où la statue du marchand d’esclaves Edward Colson a été déboulonnée en 2020 et jetée dans le port, entretient une grasse équipe woke de 16 personnes pour 418.170 livres l’an. Et les mairies ne sont pas les seuls nids à dépenses woke, il y a aussi les écoles, les universités et le système de santé britannique, le NHS, qui a 7,6 millions de patients sur liste d’attente mais encourage les « démagogues de la diversité ». Pendant ce temps-là, la council tax qui finance les municipalités en imposant les propriétés immobilières a augmenté de 5,1 % en avril dernier, atteignant 2.065 livres en moyenne. Et les villes anglaises ont petite mine, mal entretenues. Lowe ne décolère pas : « Les gardiens de l’argent public ont le devoir de le dépenser de manière efficace, pour fournir un service efficace à ceux qui payent leurs impôts. L’infestation woke va trop loin. »