Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, dans la métropole lyonnaise, a fait appel au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour qu’il agisse contre le narcotrafic : « Je porte auprès de vous l’urgence exprimée et vécue par les habitants. »
Mme Picard explique : « Depuis plusieurs années, je suis interpellée par les bailleurs, syndics et habitants du boulevard Abroise Croiza qui expriment leur inquiétude et leur colère face à une aggravation de leurs conditions de sécurité en lien avec les points de deal. »
Et elle ajoute : « Le sentiment d’insécurité des habitants s’est accentué avec la multiplication des fusillades (non, vraiment ?) liées au narcotrafic à la fin du mois de juillet qui, fort heureusement, n’ont pas fait de victimes. »
Elle demande en conséquence le « recrutement de 60.000 fonctionnaires dans la police, la gendarmerie et les douanes », et « un meilleur contrôle des frontières pour empêcher l’entrée de substances illicites et d’armes ».
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.