La vérité sur Clément Méric : un destin d’antifa

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Le procès de trois jeunes gens liés à la mort de l’antifa Clément Méric voilà cinq ans près de l’église d’Antin, accompagné d’un fort tapage à l’extrême gauche, mérite qu’on rétablisse la vérité gravement. Le destin d’un jeune homme fragile s’est accompli dans une brève bagarre.
 
Seuls trois « skinheads » « d’extrême droite » sont dans le box : or ils ne sont pas les agresseurs. On se reportera à la chronologie du Figaro, ce sont les antifas qui, le 5 juin 2013 vers dix-huit heures, ont insulté puis attendu leurs adversaires et recherché la bagarre avant que ceux-ci, se sentant assez fort, ne l’acceptent. Quant à Clément Méric, qui n’était pas là à l’origine de la rixe, il est venu en renfort, et il est allé provoquer dans la salle de vente des ennemis dont il a dit « Ce sont des gens qui ne devraient pas être vivants », avant de se lancer avec enthousiasme dans la bagarre dont il devait mourir.
 

Docteur Clément and Mister Méric : la vérité d’un ange

 
Qui était Clément Méric ? Un enfant de la bobocratie parisienne, ni pire ni meilleur qu’un autre, bon en classe, farci d’idées idiotes et très imbu de sa personne. C’était un antifa revendiqué, un ultragauchiste préconisant la violence. On l’a vu sur une vidéo où il venait de perturber violemment la Manif pour tous rentrer le chaton de la chevalière avec laquelle il faisait le coup de poing, ôter son foulard et jouer de sa gueule de chérubin pour s’exfiltrer sans heurt. Avec ses adversaires skinheads, il n’a pas eu cette chance. La vidéo de surveillance le montre (montre ses pieds) tourner autour pour tenter de frapper par derrière, mais il est intercepté d’un ou deux coups et il s’effondre. C’était une crevette, qui relevait d’une leucémie en plus. Paix à ses cendres, mais constatons que la victime était l’agresseur.
 

La grande arnaque des antifas

 
Je serai moins indulgente pour la matrice dont il est sorti. Laissons de côté ses parents, qui n’en finiront pas de souffrir et ont droit à la paix. Considérons l’école, l’opinion, les associations qui manifestent, dont le Comité pour Clément et les Mères solidaires, toute cette gauche habile à transformer les pleurs en fiel, et qui s’imagine dépositaire de la morale, de la justice et de la science infuse. L’appareil d’Etat socialiste, Jean-Marc Ayrault étant premier ministre, avait abondamment exploité l’affaire Méric pour développer sa propagande contre « l’extrême droite ». On tente de nous rejouer aujourd’hui cette farce. « L’extrême droite tue, faisons son procès », écrivent les Mères solidaires. Outre qu’en l’espèce la mort de Clément Méric découle d’une bagarre fortuite dont il fut l’un des improvisateurs, la violence qui s’étale, gagne et qui tue, en Europe, depuis plusieurs années, est celle des antifas. Et Méric était un antifa sans complexe.
 

Le malheureux destin d’un gosse est le produit d’une caste criminelle

 
Trois cent gauchistes qui manifestaient hier soir prétendaient réclamer la « vérité » sur l’affaire Méric alors que depuis le début ils véhiculent la propagande d’Etat. A ce jeu, Geneviève Bernanos, l’épouse d’Yves, cinéaste raté, l’un des petits-fils de Georges, est sans doute la plus caricaturale. Pour cette habituée des fêtes de l’Huma, la mort de Clément Méric n’est pas due à « une bagarre de rue », ce « n’est pas un fait divers, c’est le symbole de la montée en puissance de l’extrême droite, en France et en Europe ». On croyait ce type d’analyse passée de mode depuis Krouchtchev, mais la rhétorique est inusable, c’est comme un bon tweed. Geneviève Bernanos est aussi la maman de deux charmants bambins, Angel et Antonin, un peu étudiants, un peu dans le social, qui ont incendié la voiture d’un policier avec lui dedans et ont fait un peu de prison pour cela. Ils sont criminels parce qu’ils avaient la tête farcie des fantasmes d’après soixante-huit que leurs fruits secs de parents y avaient mis. Clément Méric n’a pas eu leur chance, le destin l’a fait mourir dans la rue, empoisonné par lui-même, sa caste, ses profs et ses journaux. Le gâchis de la France d’aujourd’hui.
 

Pauline Mille