Victoire contre l’Agenda 21 en Alabama : la mobilisation de la John Birch Society a payé

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C’est une histoire du pot de terre contre le pot de fer, mais pour une fois, le gagnant n’est pas le favori, puisqu’une collectivité locale de l’Etat de l’Alabama a fini par entendre les arguments de la John Birch Society – qui parraine le site d’informations The New American – pour rejeter l’adoption d’une réglementation instituant de nombreux nouveaux interdits et obligations au nom de l’» Agenda 21 ». Une victoire acquise grâce à des entrepreneurs locaux de Bayou La Batre qui ont compris à quel point ce programme politique visant à imposer les normes de l’ONU en matière écologique n’avait que des objectifs politiques et aurait des effets néfastes pour leurs affaires.
 
Lancé lors du Sommet de la terre Rio en 1992, l’Agenda 21 vise à imposer une réglementation globale par le biais d’une mise en œuvre locale du « développement durable ». Sorte de dynamique de groupe du climat : chacun est poussé à se sentir impliqué et à penser qu’il a été à la racine de la décision de mesures coercitives dont il aura lui-même à souffrir les conséquences…
 

L’Agenda 21 ne passera pas par une commune côtière de l’Alabama

 
Bayou La Batre, une commune côtière sur le Golfe du Mexique, avait un plan, au sujet duquel Jim Marshall de la John Birch Society a été alerté dans son église locale. C’est là qu’il apprend que la ville cherche à obtenir une subvention de 15 millions de dollars assortie d’obligations contraignantes : une fois acceptée, la municipalité s’engagerait à adopter des règlements locaux interdisant par exemple la présence de plus d’une remorque à bateau dans un jardin privé, ou la reconstruction d’une entreprise détruite à plus de 50 % par le feu, le tout au nom de l’» éco-tourisme ».
 
Jim Marshall se lance aussitôt dans une entreprise de sensibilisation. Il est vite rejoint par un agent immobilier qui se rend compte de la dépréciation de l’immobilier qu’entraînerait forcément la mise en œuvre du plan – avec à la clef, l’effondrement de tout un pan de l’activité économique locale.
 
Le reste est affaire d’information. La John Birch Society a soutenu la distribution de tracts et d’articles explicatifs, qui ont notamment convaincu la population, et surtout les conseillers municipaux, de l’origine internationale d’un plan que l’on prétendait imposer comme une initiative des gens du cru. Ils ont notamment pu constater que l’Agenda 2030 de l’ONU correspondait quasiment mot pour mot à l’ordonnance proposée à Bayou La Batre.
 

La mobilisation John Birch Society a permis aux habitants de l’Alabama de s’informer

 
The New American rappelle la définition succincte qu’avait donnée de l’Agenda 21 le secrétaire général du Sommet de la terre de l’ONU de 1992, Maurice Strong : « Le style de vie et le type de consommation de la classe moyenne affluente, comprenant une importante consommation de viande, l’utilisation d’énergies fossiles, d’électro-ménager, d’air conditionné tant à la maison qu’au travail, ainsi que l’habitat étendu en banlieue, ne sont pas “soutenables”. Il va falloir une réorientation qui exigera un important renforcement du système multilatéral, Nations unies comprises », disait-il en tant que secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement en 1991. 
 
Maurice Strong était également un malthusien convaincu. Son autobiographie, Where are we going ?, envisageait tranquillement en 2000 qu’à l’horizon de 2031, les deux tiers de l’humanité pourraient bien avoir été anéantis. Il qualifiait cela de « lueur d’espoir pour l’avenir de notre espèce et pour son potentiel de régénération ».
 

L’Agenda 21, un programme profondément anti-humain

 
Un épais rapport de plus de 1.000 pages sur la biodiversité globale, le Global Diversity Assessment, publié par l’ONU (et plus précisément par PNUE, le Programme des Nations unies pour l’environnement) en 1995 dans le sillage de la conférence de Rio affirme en page 773, à propos de la population que la terre peut supporter de l’avis des auteurs : « Une estimation réaliste pour une société mondiale industrialisée au niveau de vie matériel actuel de l’Amérique du Nord serait d’un milliard. Dans le cadre du niveau de vie plus frugal de l’Europe, on pourrait envisager deux à trois milliards. »
 
L’Agenda 21, comme l’ensemble des programmes environnementalistes, est avant tout et profondément anti-humain, opposé au développement humain, opposé à la « multiplication » des hommes – qui est un commandement de la Genèse, la feuille de route jamais abolie de Dieu pour l’humanité dès le commencement.
 

Jeanne Smits