À mesure que les scandales médiatisés se multiplient, la polémique enfle autour de la question des viols de femmes et d’enfants perpétrés par les troupes de « maintien de la paix » de l’ONU en Afrique ou ailleurs. Le Council on Foreign Relations (CFR), groupe de pression mondialiste par excellence, s’est saisi du dossier. Avec la non moins mondialiste administration Obama, le CFR a un plan pour lutter contre ces viols à répétition : il veut renforcer le pouvoir des Casques bleus et leur accorder davantage d’argent, d’équipements militaires et de troupes !
Lutter contre les abus de l’ONU en renforçant l’ONU
D’ici à quelques jours Barack Obama organisera lui-même un sommet mondial sur les forces de l’ONU, pendant lequel il devrait lui aussi annoncer une augmentation des apports financiers et humains de la part des Etats-Unis. Cela fait des décennies que les administrations américaines successives comprennent de nombreux membres du CFR ; on ne s’étonnera donc pas cette volonté commune.
Ce qui est plus surprenant, c’est que l’administration Obama comme le CFR puissent réussir à transformer des viols massifs de femmes et d’enfants par les troupes de l’ONU en arguments pour donner à l’ONU davantage d’argent et de pouvoir. Les Européens sont pourtant habitués à cette rhétorique : si l’Europe et l’euro échouent, c’est qu’il n’y a pas assez d’Europe.
Le CFR reconnaît les très nombreux viols commis en toute impunité par les Casques bleus de l’ONU
Dans un entretien accordé à Newsweek, le directeur du programme « Institutions internationales et gouvernance mondiale » du CFR, Stewart Patrick, reconnaît que les forces onusiennes « ont depuis longtemps un côté obscur : une histoire d’exploitations sexuelles et d’abus envers les civils ». Il reconnaît également qu’un « rapport interne récent a révélé le nombre toujours alarmant de ces crimes, et l’absence de mesures de la part de la communauté internationale en vue de punir les criminels ».
Stewart Patrick affirme que ces crimes durent depuis des décennies, notamment lors des missions réalisées au Mozambique, en Bosnie, en Guinée, au Libéria ou au Sierra Leone. Il convient surtout de ce que « le personnel des forces de maintien de la paix jouit d’une stupéfiante impunité ». Les exemples de ces horreurs sont en effet légion, dans tous les pays où ces forces de l’ONU interviennent. Les crimes perpétrés en Haïti suffiraient à eux seuls à remplir un livre. Certains ont tenté d’alerter sur le sujet, sans succès.
Même constat dramatique en Afrique. Dans une ville ivoirienne occupée par les forces de l’ONU, un sondage a révélé que 80 % des jeunes filles mineures ont affirmé avoir été régulièrement violées par les légendaires Casques bleus. « Ils m’ont attrapée et m’ont jetée à terre avant de me violer », raconte l’une des victimes âgée de 13 ans, « j’ai essayé de m’échapper mais ils étaient 10 et je n’ai rien pu faire… J’étais terrifiée. Ils m’ont ensuite abandonnée alors que je saignais. »
L’émotion médiatique passée, aucune poursuite n’a été lancée contre les hommes concernés.
Au lieu de réclamer la dissolution des Casques bleus, les mondialistes veulent renforcer les troupes de l’ONU
Au lieu de réclamer la dissolution de ces forces et la poursuite des criminels, Stewart Patrick et le CFR appellent à les renforcer, sur le plan financier (avec l’argent du contribuable évidemment) et humain. Bien entendu, le CFR demande à l’administration Obama de gérer le dossier et les gouvernants américains jubilent à l’idée de s’investir davantage dans une organisation mondiale renforcée.
Propulser l’ONU pour mieux affaiblir les nations, c’est le but avoué de Stewart Patrick : « L’ONU doit mettre en place des mécanismes qui permettent de surveiller les troupes accusées de crimes sexuels pendant les opérations, afin qu’elles ne puissent se cacher derrière la souveraineté nationale », explique-t-il clairement. En résumé, pour lutter contre des Casques bleus criminels, les pays doivent abandonner un peu plus de leur souveraineté au profit de l’ONU. La manipulation est habile, et Stewart Patrick est loin d’être le seul à réclamer un tel renforcement de l’ONU.
Un autre membre du CFR, Paul Williams, réclamait récemment un renforcement orchestré par les Etats-Unis : « Déployer davantage de troupes pendant les missions de l’ONU pourrait aider à améliorer les normes et à moderniser les missions des forces de maintien de la paix de l’ONU », déclarait-il, plaidant au passage pour l’envoi de troupes en Libye, au Nigeria, en Syrie, au Yémen et en Ukraine.
L’ONU n’a jamais été capable de punir des criminels qui évoluent dans ses rangs : comment croire qu’elle agira contre ces violeurs impunis ? Mais elle aura accru son pouvoir, à la plus grande satisfaction des élites mondialistes.
Les mondialistes se servent de viols qu’ils ne punissent pas pour renforcer le pouvoir de l’ONU
Lorsque le journaliste Anders Kompass a découvert que des soldats violaient impunément en Centrafrique et que l’ONU n’agissait pas, il a averti les autorités françaises. Le retour de bâton a été immédiat : une « escorte » armée jusqu’à son bureau. Un message très clair.
Cet été à San Francisco, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a également pu montrer combien le sujet le préoccupait : il a chanté publiquement les louanges de l’activiste homosexuel Harvey Milk, dont le nom a été cité dans le viol de garçons mineurs – au moins deux, dont Jack Galen McKinley qui s’est finalement suicidé à 16 ans. « Les mesures qu’il a préconisées ici, y compris de nouvelles lois pour protéger les gens de la discrimination, sont les mêmes mesures que nous préconisons aux gouvernements du monde entier », a affirmé Ban Ki-moon.
Les gouvernants américains sont évidemment prêts à renforcer les forces de l’ONU, et la nouvelle crise des « réfugiés » devrait permettre à l’administration Obama de le faire rapidement. Un officiel américain anonyme confiait récemment au Wall Street Journal que cela permettrait de stabiliser les pays et d’arrêter le flux de réfugiés. La déclaration est assez cynique lorsque l’on sait que c’est précisément la politique menée par l’administration Obama, l’ONU et les autres forces mondialistes qui a déstabilisé ces pays et provoqué une émigration massive.