Près de 2.000 scientifiques du monde entier – 1983 exactement, et on peut les rejoindre – avec à leur tête deux Prix Nobel (le Pr John F. Clauser et le Pr Ivar Giaever), ont désormais signé la World Climate Declaration lancée en juin 2022. C’est l’occasion de publier notre traduction du texte de cette Déclaration qui s’insurge contre les politiques mondiales adoptées contre un prétendu réchauffement d’origine anthropique, au détriment du bien et de la prospérité de l’homme. « Il n’y a pas d’urgence climatique », affirme-t-il sans hésiter, affirmant que la montée du CO2 est une bonne nouvelle pour l’agriculture et le « verdissement » de la planète.
Deux mille signataires de plus de trente pays, cela commence à compter… même si la Déclaration précise : « Ce n’est pas le nombre d’experts, mais la qualité des arguments qui compte. »
Urgence climatique ? Où ça ?
Le site du groupe « CLINTEL » (« Global Climate Intelligence Group ») fournit régulièrement des articles et des analyses sur les aspects scientifiques de ses assertions mais aussi sur l’actualité, parfois réjouissante à l’heure où des responsables politiques de divers pays contestent, voire s’engagent à démanteler les mesures visant à atteindre un impossible « net zéro émissions » d’ici à 2050, ou les abandonnent carrément.
La “World Climate Declaration” a été signée par deux Prix Nobel
Hélas, la Déclaration mondiale sur le climat, à côté de ses points fort intéressants, se réjouit du « faible » taux de natalité dans les « sociétés prospères », alors qu’il est précisément l’un des chevaux de bataille des alarmistes du climat, et que l’hiver démographique annonce des problèmes sans nom alors que les populations de la plupart des pays du monde affichent un vieillissement qui aura des répercussions économiques et sociales aussi prévisibles qu’elles sont graves.
Voici la traduction complète de cette World Climate Declaration. – J.S.
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Il n’y a pas d’urgence climatique
Un réseau mondial de plus de 1.900 scientifiques et professionnels est à l’origine de ce message urgent. La science du climat se doit d’être moins politique, tandis que les politiques du climat doivent être plus scientifiques. Les scientifiques doivent parler ouvertement des incertitudes et des exagérations de leurs prévisions sur le réchauffement climatique, tandis que les responsables politiques doivent évaluer froidement les coûts réels ainsi que les bénéfices imaginaires de leurs mesures politiques.
Des facteurs naturels sont à l’origine du réchauffement, outre des facteurs anthropiques
Les archives géologiques révèlent que le climat de la Terre a varié depuis que la planète existe, avec des phases naturelles plus froides et plus chaudes. Le petit âge glaciaire s’est achevé pas plus tard qu’en 1850. Il n’est donc pas surprenant que nous connaissions actuellement une période de réchauffement.
Le réchauffement est bien plus lent que prévu
Le réchauffement de la planète est nettement moins important que ne l’avait prédit le GIEC sur la base d’un modèle à forçage anthropique. L’écart entre le monde réel et le monde modélisé nous montre que nous sommes loin de comprendre le changement climatique.
La politique climatique s’appuie sur des modèles inadaptés
Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas du tout plausibles en tant qu’outils d’élaboration de politiques globales. Ils exagèrent l’effet des gaz à effet de serre tels que le CO2. En outre, ils ne tiennent pas compte du fait que l’enrichissement de l’atmosphère en CO2 est bénéfique.
Le CO2 est un nutriment pour les plantes, il est essentiel à toute vie sur Terre
Le CO2 n’est pas un polluant. Il est essentiel à toute vie sur Terre. La photosynthèse est une bénédiction. Une augmentation du CO2 est bénéfique pour la nature, car elle verdit la Terre : l’augmentation du CO2 dans l’air a favorisé la croissance de la biomasse végétale mondiale. Elle est également bénéfique pour l’agriculture, car elle augmente les rendements des cultures dans le monde entier.
Le réchauffement climatique n’a pas augmenté les catastrophes naturelles
Il n’existe aucune preuve statistique démontrant que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles similaires, ou les rend plus fréquentes. En revanche, il est amplement prouvé que les mesures d’atténuation des émissions de CO2 sont aussi néfastes que coûteuses.
La politique climatique doit respecter les réalités scientifiques et économiques
Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucune raison de paniquer ou de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique de zéro émission nette de CO2 proposée pour 2050, qui est à la fois néfaste et irréaliste. Si de meilleures approches voient le jour, et elles se présenteront certainement, nous aurons tout le temps de réfléchir et de nous réadapter. L’objectif de la politique mondiale devrait être la « prospérité pour tous » en fournissant à tout moment une énergie fiable et économiquement abordable. Dans une société prospère, les hommes et les femmes sont bien éduqués, le taux de natalité est faible et les gens se soucient de leur environnement.
Epilogue
La Déclaration mondiale sur le climat (WCD) a réuni un grand nombre de scientifiques compétents du monde entier. Les connaissances et l’expérience considérables de ce groupe sont indispensables pour parvenir à une vision équilibrée, objective et pertinente du changement climatique.
Le groupe fonctionnera désormais sous le nom de « Global Climate Intelligence Group ». Le groupe CLINTEL fournira aux gouvernements et aux entreprises du monde entier des conseils – sollicités ou non – au sujet du changement climatique et de la transition énergétique.