2.958 membres de l’Assemblée du peuple de la Chine communiste ont voté pour ; il s’est tout de même trouvé 2 représentants pour dire « non », et trois pour s’abstenir. C’est sans doute la preuve qu’il s’agit bien d’un vote « démocratique » !
Xi Jinping n’est donc plus limité à deux mandats tandis que sa « pensée sur le socialisme à caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère » – dont le « leadership du parti communiste » qu’il exerce, bien entendu, est l’élément « déterminant » – est gravée dans marbre de la constitution. Il paraît que c’est ce que le peuple chinois attendait.
La « réforme » sacralise la « trinité » au pouvoir : le secrétaire général du comité central du PC chinois, le président chinois et le président de la commission militaire centrale. En l’occurrence, Xi Jinping est les trois à la fois.
C’est pour éviter qu’il ne perde l’une des trois casquettes que l’on a décidé de le rendre présidentiable à vie, Zhang Hongzhi, membre du comité national du comité central du parti communiste chinois : « Sinon la Chine aurait pu avoir un chef de l’Etat et un chef du parti distincts à un même moment, ce qui est malsain pour la stabilité du pouvoir et représente une difficulté supplémentaire pour les activités diplomatiques du pays. »
Vu comme ça…