Zuckerberg dévoile son projet d’avenir pour Facebook : intelligence artificielle et censure au service du mondialisme

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Dans un long message posté sur son blog, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, manifeste sa conviction que le mondialisme est l’avenir du monde. Son projet exploitera l’intelligence artificielle au profit de la censure, sous prétexte de servir la paix.
 
Mark Zuckerberg a tout pour plaire au bobo. C’est un jeune homme riche, il s’est fait tout seul, il porte des tee-shirt et il professe des idées avancées. Pas trop radicales en apparence, il ne faut pas heurter quand on fait du commerce, en l’occurrence quand on vend son réseau social, mais progressistes et généreuses. Il a intitulé son manifeste pour l’avenir de Facebook Construire une communauté mondiale. L’équivalent en américain moderne du vieux Si tous les gars du monde de Paul Faure.
 

Zuckerberg, adepte du mondialisme, cite Lincoln

 
En bon adepte et gourou du mondialisme, Zuckerberg se soucie de tous les « problèmes globaux » qui frappent notre planète, guerre, pollution, épidémies, terrorisme, j’en passe et de plus anxiogènes. Le patron de Facebook est formel, ils sont si nombreux, ils sont si graves, qu’aucun pays ne saurait les régler tout seul. Les chics types et les chiques filles doivent penser « global ». Promouvoir le mondialisme. De là son ambition de construire avec Facebook une « communauté mondiale ».Pour quoi faire ? Pour sauver le monde, pardi ! Pour assurer, enfin, sa sécurité, ce que les générations n’ont pas su faire depuis Adam. Il cite Lincoln, cela fait toujours bien en Amérique, hors du Sud rétrograde : « Nous ne pouvons réussir qu’ensemble. (…) Les dogmes du passé paisible ne sont plus adaptés au présent tumultueux. (…) Comme notre situation est nouvelle, nous devons renouveler notre pensée et nos actes. Nous devons nous libérer nous-mêmes et ensuite nous pourrons sauver notre pays. » Un vocabulaire suffisamment vague, martial et messianique pour entraîner n’importe qui vers n’importe où, à condition de rompre avec la tradition.
 

Facebook, projet d’avenir pour la paix du monde ?

 
Mark Zuckerberg se veut plus qu’un philanthrope classique, c’est un géopoliticien dont le pouvoir passe par les réseaux sociaux. Il met explicitement Facebook au service du mondialisme pour maintenir la paix : « Il y a une occasion (opportunity) réelle de construire une infrastructure de sécurité mondiale et j’ai mené Facebook à investir toujours plus dans cet objectif ». En particulier pour peser sur « des situations de guerre » et « résoudre des problèmes quotidiens ».
 
Une si noble fin demande des moyens, et c’est ici que le capitaliste Zuckerberg se révèle léniniste. Pour assurer la paix, il faut « comprendre mieux et plus rapidement les événements », et pour cela l’étude et l’esprit critique ne suffisent pas, il revient à Facebook d’installer des procédures comme Safety Check qui réduiront l’erreur humaine et les mauvaises pensées.
 

L’intelligence artificielle au service de la censure

 
Zuckerberg annonce la couleur bille en tête : « Dès à présent, nous commençons à explorer les façons d’utiliser l’intelligence artificielle pour faire la différence entre des articles sur le terrorisme et la propagande terroriste. » Le but affiché est de tarir le recrutement sur internet. C’est un simple leurre : selon toutes les études sérieuses, les terroristes y recourent peu, recrutant le plus souvent d’une façon plus classique et plus directe, à la mosquée, chez des amis.
 
La vraie cible de Zuckerberg, derrière le vertueux paravent de l’anti-terrorisme, est toute différente. Il vise les contenus jugés douteux par le politiquement correct, il entend les éliminer pour assurer l’avenir de Facebook. De là des algorithmes et le développement de l’intelligence artificielle, visant à les signaler, ou les reléguer à la dixième page. Cette censure contrevenant à l’idéologie libertaire affichée par le mondialisme progressiste, Zuckerberg la maquille bien sûr en action positive.
 

Le mondialisme appelle Facebook au civisme

 
Selon lui, il s’agit de lutter contre les « fakes » dont on a tant parlé lors de la campagne de la dernière présidentielle américaine à propos de Donald Trump : « Nous savons qu’il y a de la désinformation et des hoax sur Facebook et nous prenons ce problème très au sérieux ».
 
Mis à part cet euphémisme, Zuckerberg ne masque pas sa marchandise. Il revendique son anti-Trumpisme, il a pris position contre le décret limitant l’immigration, et, pensant que les minorités et les jeunes voteraient Clinton, il a fait campagne à travers Facebook pour qu’ils participent au scrutin de 2016 : « Nous avons aidé plus de deux millions de personnes à s’inscrire sur les listes électorales. C’était le plus gros effort d’inscription de l’Histoire, plus que ce qu’ont fait les deux partis réunis. »
 

Le projet de Zuckerberg est notre avenir spirituel

 
C’est dire le poids concret de Facebook dans la politique américaine et son engagement sans mystère en faveur du mondialisme, contre Trump le protectionniste-raciste-etc. Mais Zuckerberg entend aller plus loin. Il posera aux utilisateurs de Facebook des questions sur ce qu’ils supportent « en matière de nudité, de violence, de vulgarité » afin de leur offrir des contenus personnalisés. Car ce qui l’intéresse au bout du compte, ce sont « nos besoins personnels, émotionnels et spirituels ».
 
Dire qu’il y a de braves gens, qui, démarrant au quart de tour sur les stimuli lancés par des agitateurs professionnels, s’insurgent contre Trump partout dans le monde et finissent par croire de bonne foi que c’est un homme dangereux : il feraient mieux de réserver leur peur à Zuckerberg. Qui aurait pu imaginer voilà quelques années qu’un petit étudiant inculte s’arrogerait de tels pouvoirs ? C’est terrifiant.
 

Pauline Mille