Il faut donner aux transsexuels le temps de choisir : c’est le message qui est donné avec de plus en plus de force, dans ce grand mouvement qui nous envahit, de la subversion du genre. Et pour cela, direction les adolescents – avant de les prendre au berceau… Le Monde.fr offrait hier ce portrait symptomatique de deux adolescents hollandais, dits « transsexuels » : Niels a 13 ans, née Kyara et donc une fille ; Sterre, 12 ans, né Tibor, un garçon. « Il y a eu une erreur d’attribution : nous ne sommes pas nés avec le bon sexe ».
Les adolescents « transsexuels » doivent tous bénéficier de l’hormonothérapie
Leurs prénoms ont déjà changé. Leur corps pas encore. Ou plutôt, si, il commençait à changer, en raison de la puberté qui débutait, conformément à leur sexe. Mais pas conformément à leurs « vœux »… Le reportage est éloquent : « Ça commençait à pousser là-haut », raconte Niels avec une moue dégoûtée. « Sterre aurait bien aimé, elle, sentir sa poitrine naître. Mais c’est un fin duvet qui commence à apparaître au-dessus de ses lèvres ». Comme il se devait être. Mais « heureusement » ces petits habitants des Pays-Bas ont eu droit à l’élixir magique : le traitement hormonal qui bloque la puberté et évite de subir les transformations non désirées de leur corps. Une solution que leur offre leur pays, dès 12 ans, qui est également proposée aux États-Unis, au Royaume-Uni ou Canada, mais que la France rechigne encore à mettre en place, bien que les associations de personnes transsexuelles le revendiquent activement.
Concrètement, on donne donc aux garçons des hormones « anti-androgènes », puis des œstrogènes. Quant aux filles souhaitant devenir garçons, on leur prescrit d’abord de la progestérone pour stopper les saignements menstruels, puis des androgènes. Pour la philosophe et spécialiste de la thématique du genre, Cynthia Kraus, ce traitement est un réel bénéfice : « il donne le temps aux personnes concernées de réfléchir si elles souhaitent ou non modifier leur corps ».
Non, il force le temps, bien au contraire. Évidemment, il y a déjà les risques médicaux : on en sait très peu sur l’impact à long terme de ces traitements hormonaux – quoique toutes les études tentent de rassurer les utilisateurs. Les enfants se révèlent donc être les nouveaux cobayes de la science.
Identité de genre : « Plus l’enfant a fait un choix tôt, plus ce choix sera définitif dans sa vie. »
Mais surtout, on tente de nous faire croire que la dysphorie de genre est le cas de beaucoup d’enfants et que plus on la traite rapidement, mieux ils se porteront et plus le nombre d’interventions chirurgicales à l’âge adulte s’en trouvera réduit. « Les plus jeunes ne veulent plus attendre des années, sachant qu’ils vont devoir vivre l’expérience aliénante du développement des caractéristiques sexuelles secondaires de leur sexe biologique, processus qu’ils ne pourront inverser qu’au prix d’interventions médicales très chères » plaide le Dr Cohen Kettenis du Centre d’expertise de la dysphorie de genre à l’hôpital d’Amsterdam.
Alors que, de l’aveu même du Dr Cohen Kettenis « 80 à 95 % des enfants souffrants de dysphorie de genre n’en souffrent plus à l’adolescence »…
On prétend alors rassurer en affirmant qu’à la différence des opérations chirurgicales irréversibles, les traitements peuvent être arrêtés. Mais la réalité est toute autre. Le médecin Jean-Daniel Flaysakier, quoique partie prenante, est clair : « Théoriquement, il peut y avoir des retours en arrière. Mais on sait par expérience que cela n’arrive pratiquement jamais, et que plus l’enfant a fait un choix tôt, plus ce choix sera définitif dans sa vie. » Un document de 2011 de la WPATH, acronyme de « The World Professional Association for Transgender Health » (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) disait déjà qu’on ne savait presque rien de la persistance de la dysphorie de genre des adolescents à l’âge adulte, mais que : « Dans une étude longitudinale incluant 70 adolescents ayant un diagnostic de dysphorie de genre et dont la puberté a été bloquée par un traitement hormonal, tous ont continué jusqu’à une réassignation sexuelle, en commençant par une hormonothérapie masculinisante ou féminisante ».
Et on se retrouve ainsi avec des enfants « normaux » qui, déviés par la propagande ambiante (des films comme « Tomboy ») dans cette période pas toujours simple de la pré-puberté, sont inconsciemment mais littéralement contraints à bouleverser leur identité naturelle, pour finir par changer réellement de sexe à l’âge adulte. Changer les corps pour brouiller les esprits. David Reimer nous a montré ce que cela pouvait donner. La subversion avance.