Dictature LGBT : un promoteur immobilier de Londres obligé de construire un bar gay pour obtenir un permis de construire

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Le conseil d’arrondissement de Tower Hamlets dans l’est de Londres se fait l’intermédiaire de la dictature LGBT : il vient de signifier à un promoteur immobilier que pour obtenir un permis de construire sur le territoire de la municipalité il lui faudra construire un nouveau bar gay. Le promoteur, Regal Homes, a acheté le terrain dans cette zone anciennement populaire et aujourd’hui en plein boom dans la capitale britannique, mais il n’a pas le droit d’y faire ce que bon lui semble, que ce soit sur le plan moral ou sur le plan économique.
 
L’affaire va très loin puisque le Tower Hamlets Council a fait savoir qu’il jugera souverainement de la conformité du projet et de sa réalisation. Sous l’autorité du maire, John Biggs, le conseil a décidé qu’il appartiendrait à Regal Homes d’assurer que le pub Joiners Arms qui a pourtant fermé ses portes en 2015 puisse retrouver une nouvelle vie lors du développement du site.
 

La dictature LGBT pose des conditions pour obtenir un permis de construire

 
Le bar devra « rester un lieu de réunion centré sur les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre pour 12 ans au moins » aux termes des exigences du conseil municipal, et ce qu’il soit économiquement viable ou non. Il ne sera d’ailleurs jugé conforme qu’après inspection en bonne et due forme par les autorités municipales qui devront s’assurer qu’il soit suffisamment « gay », sans que l’on sache exactement ce que cela veut dire.
 
Plutôt que de renoncer à leur projet de développement, les responsables de Regal Homes ont décidé de se plier à ce diktat du politiquement correct. Un communiqué publié par le groupe précise : « Le développement immobilier sur Hackney Road veillera à mettre à disposition un pub au rez-de-chaussée avec la même surface au sol que l’ancien Joiners Arms. Nous nous engageons à conserver cet espace au sein de notre développement de Tower Hamlets en tant que lieu LGBT+ et nous avons proposé un droit préemption sur le nouveau bail aux parties intéressées LGBT+, y compris les Amis du Joiners Arms et le New Joiners Arms. Si le bail est signé par une partie intéressée, alors nous assurons que le lieu sera conservé à l’usage LGBT+ pour 12 ans au moins. »
 
C’est de la discrimination positive à haute dose, au mépris total de la réalité économique – l’objection morale étant de toute façon désormais interdite aux termes des lois sur l’égalité du Royaume-Uni.
 

Un promoteur immobilier du Royaume-Uni contraint de prévoir la construction d’un bar gay

 
Les bars gays de Londres sont en effet loin d’avoir le vent en poupe : la plupart de ces pubs ont fermé leurs portes ces derniers temps. Depuis 2006, leur nombre est passé de 125 à 53, sans doute en raison de l’essor des sites de rencontres gays sur Internet tels Grindr et Tinder. Traditionnellement utilisés par la communauté homosexuelle pour « lever » de nouveaux partenaires sexuels d’un soir, les bars supposent qu’on s’y rende et qu’on y consomme avant de pouvoir profiter de ce pour quoi on y est venu. Une appli sur Smartphone, c’est finalement plus pratique et moins cher, d’autant qu’elle permet de trouver anonymement le mâle disponible au plus près de sa propre localisation.
 
La disparition inexorable des bars gays « inquiète » les responsables politiques de Londres, y compris le maire Sadiq Khan qui a le premier lancé un appel à la « protection » de ces lieux de passe pour mettre fin au déclin « choquant », comme il dit, de la « diversit » qu’offre la culture gay. Culture qui se résume bien souvent à la recherche de chair fraîche pour aventure d’un soir.
 

Les bars gays à Londres sous respiration artificielle

 
Le Joiners Arms avait à cet égard une réputation particulièrement bien établie. Une chanson du groupe Bloc Party vantait ses toilettes où l’on pouvait attendre la nouvelle rencontre tandis que le guide Gay Britain de Paul Flynn y voyait un lieu très prisé des homosexuels parce qu’il « encourageait une attitude téméraire chez ses hôtes qui était vraiment excitante ». « La plupart des gens ne se rappellent pas ce qui s’y est passé » lors de leur passage, assure l’auteur à propos du pub où l’alcool coulait à flots : « C’était véritablement un lieu de bacchanales. »
 
Nous en sommes arrivés au point où ce sont les autorités publiques qui vérifient si un lieu correspond suffisamment à cette définition, délivrant des « bons points » d’immoralité. Et malheur à celui qui osera le dénoncer, car le sens du mal et du péché est désormais signe d’une coupable, voire criminelle discrimination.
 

Jeanne Smits