Chute de 79 % du nombre de « réfugiés » aux Etats-Unis : Donald Trump montre que la submersion migratoire n’est pas une fatalité

Chute nombre réfugiés Etats Unis
 
La submersion migratoire n’est pas une fatalité, comme le démontrent les premiers résultats de la politique de Donald Trump. Le nombre d’admissions de réfugiés par les Etats-Unis au quatrième trimestre 2017 a chuté de 79 %, à 5.323, par rapport aux 25.671 du quatrième trimestre 2016, dernier de la présidence de Barack Obama. Seuls 13 % des réfugiés admis au quatrième trimestre 2017 étaient musulmans, soit 715, et 60 % étaient chrétiens, selon les données publiées par le Département d’Etat. Au dernier trimestre 2016, 46 % des réfugiés admis étaient musulmans, soit 11.851, et 44 % chrétiens, soit 11.377.
 

Fin 2017 : Bhoutan, Congo, Birmanie en tête ; fin 2016 : Congo, Syrie, Somalie en tête

 
Ce renversement s’illustre aussi dans le classement des pays d’origine. Au trimestre dernier, arrivait en tête le Bhoutan (1.535), suivi de la République démocratique du Congo, de la Birmanie, de l’Ukraine et de l’Erythrée. Le nombre de réfugiés provenant de Syrie (33) et de Somalie (128) a diminué de façon vertigineuse. Au dernier trimestre de la présidence Obama, en revanche, les cinq principaux pays d’origine étaient, par ordre décroissant, la République démocratique du Congo (5.179), la Syrie, la Somalie, la Birmanie et le Bhoutan. Au total, durant le dernier trimestre 2017, 298 réfugiés seulement ont été admis aux Etats-Unis en provenance des sept pays (à dominante islamique) dont les ressortissants sont temporairement interdits d’entrée par l’Ordonnance 13679 du président Trump, signée le 27 janvier 2017 : Somalie (128), Irak (77), Syrie (33), Soudan (31), Iran (29), Yémen (0) et Libye (0).
 
La remarquable réduction du nombre d’admission de réfugiés signe la réalisation de l’engagement de campagne de Donald Trump, qui répondait à une demande pressante de l’électorat face aux dangers d’une infiltration de terroriste dans la cohorte des réfugiés, principalement en provenance de pays à majorité musulmane. Cet engagement était symétriquement et exactement contraire à celui d’Angela Merkel et autres dirigeants ouest-européens qui ont ouvert les portes dès 2015 à une immigration de masse en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique sous prétexte humanitaire mais à visée occulte de compensation démographique, de moins-disant salarial et de division religieuse. Avec les conséquences sécuritaires que les Européens ont subies, en particulier les femmes allemandes, néerlandaise et suédoises au tournant de l’année 2016 et les divers attentats qui ont ensanglanté le Vieux Continent.
 

Trump a fixé un plafond d’admissions de réfugiés aux Etats-Unis à 45.000 par an, la moitié du nombre admis durant la dernière année d’Obama

 
Aux Etats-Unis, le nombre d’admissions de réfugiés a régulièrement décru depuis 2016, dernière année de la présidence Obama durant laquelle 84.995 réfugiés avaient admis aux Etats-Unis. En septembre 2017, le président Trump avait décidé de plafonner le nombre d’admissions à 45.000 pour l’année fiscale américaine 2018, soit du 1er octobre 2017 au 30 septembre 2018. Notons qu’il s’agit bien d’un plafond et non d’un objectif à atteindre, ce qui suscite évidemment l’ire des opposants au programme. Le nombre de 45.000 répond à la fois aux engagements de Donald Trump vis-à-vis du peuple américain, au financement voté par le Congrès et à la mise en place des nouvelles procédures d’analyse des demandes d’asile. Ces dernières viennent d’être rendues plus sévères, ralentissant le flot potentiel de réfugiés admis sur le sol des Etats-Unis.
 

Si le rythme se poursuit, le nombre de « réfugiés » devrait chuter à 22.000 en 2018, quand l’Europe est submergée

 
Si le nombre d’admissions continue à ce rythme pour le reste de l’année fiscale 2018, le total des admissions annuelles de réfugiés devrait chuter à quelque 22.000, moins de la moitié du plafond de 45.000 fixé pour les douze mois en cours. Pendant ce temps en Europe, l’Allemagne tente de digérer son million et demi (chiffre officiel) de « réfugiés » ou prétendus tels accourus depuis mi-2015, et dont l’Europe de l’Est n’entend pas partager la charge malgré les oukases de réallocation imposés par l’Union européenne.
 

Matthieu Lenoir