Les courriels d’Hillary Clinton et de ses proches sont autant de bombes menaçant de désintégrer en vol la candidate démocrate à quelques jours du scrutin. Anthony Weiner, ancien candidat démocrate à la mairie de New York, ancien benjamin du Congrès et ex-époux de Huma Abedin, très proche collaboratrice de Mme Clinton, avait vu sa carrière ruinée pour avoir été un obsédé du sexe par internet, avec photos de son pénis à l’appui sous le pseudonyme « Carlos Danger ». Pire, il a été mis en cause par le témoignage d’une adolescente âgée de 15 ans. Fin octobre, le FBI a saisi l’ordinateur d’Huma Abedin, susceptible en tant qu’ex-épouse de l’aider dans cette enquête. Or la collaboratrice d’Hillary, jusqu’ici considérée comme « son ombre », y possédait une adresse par laquelle transitaient des courriels secrets illégalement routés par celle qui était alors secrétaire d’Etat… mais aussi beaucoup d’autres éléments compromettants.
La sordide affaire d’exhibition devant mineure – et autres – vient ainsi d’ouvrir une multitude d’autres pistes explosives et potentiellement dévastatrices.
Blanchiment, sexe, pédophilie, corruption
Les dernières révélations sur le contenu de cet ordinateur portable, selon des sources proches de l’enquête, impliquent tout à la fois la candidate démocrate en personne, ses subordonnés et des élus de poids. Elles vont encore plus loin que la transmission hors réseau sécurisé de courriels top secrets ou que la mauvaise gestion d’informations confidentielles, auxquels Weiner et un de ses consultants eurent accès au demeurant de façon totalement illégale. Des sources policières à New York indiquent que les éléments trouvés sur cet ordinateur permettent de soupçonner une liste effarante de délits et de crimes : blanchiment d’argent ; exploitation d’enfants ; pédophilie et crimes sexuels sur mineurs de 15 ans ; parjure ou faux témoignage ; corruption par l’intermédiaire de la Fondation Clinton ; entrave à la justice ; et plusieurs autres infractions de nature criminelle.
Cette avalanche de révélations crée une tension certaine entre services de police américains. Plusieurs enquêteurs du département de la police de New York (NYPD) et l’un de ses cadres supérieurs, le plus haut placé après le directeur, ont fait ouvertement savoir que si le FBI – la police fédérale – et le département de la Justice – le ministère fédéral, directement sous les ordres d’Obama – n’émettaient pas rapidement des mises en accusation contre Mme Clinton et ses complices, leur administration rendrait publics les courriels constituant autant d’éléments à charge. Tout est entre les mains du directeur du FBI James Comey et des responsables de ses services d’investigation.
Weiner, Bill et Hillary Clinton invités sur l’île du pédophile Epstein
« Ce que contiennent ces courriels est proprement sidérant et, en tant que père, j’en ai eu l’estomac retourné », a dit le responsable du NYPD. Il ajoute cette mise en garde, rapportée par le site True-Pundit : « On ne pourra pas faire disparaître ce que nous avons découvert par un quelconque tour de passe-passe. Nous avons tout dupliqué et si on essaie d’enterrer l’affaire, soit nous enverrons tout à WikiLeaks, soit je tiendrai ma propre conférence de presse. » « Certains iront en prison », a-t-il conclu.
On affirme en particulier que ces courriels révèlent que Hillary, Bill Clinton, Weiner et plusieurs élus au Congrès se sont rendus sur l’île privée du milliardaire Jeffrey Epstein, condamné en 2008 à dix-huit mois de prison ferme pour pédophilie, où il proposait des mineurs des deux sexes à de hautes personnalités. Le voyage avait été assuré par le Boeing 747 privé d’Epstein, appareil baptisé « Lolita Express ». L’antre du pédophile, dans les îles Vierges, avait été dénommée « Sex Slave Island » ou encore « Orgy Island ». Il est inutile de traduire en français. Hillary s’y serait rendue au moins à six reprises, Bill une vingtaine de fois.
Comey, patron du FBI, était obligé d’agir au vu du contenu des courriels
Des sources policières indiquent que Weiner et Abedin ont stocké les courriels – quelque 500.000 – dans un énorme programme Microsoft Outlook sur l’ordinateur portable perquisitionné. Ces éléments impliquent, aussi selon la même source, des élus ou d’anciens élus au Congrès, ainsi qu’un sénateur démocrate de haut rang. Eux aussi pourraient être soupçonnés d’activités de nature criminelle.
On ajoute, pour qui ne voudrait entendre, que c’est en prenant connaissance du contenu de ces courriels que Comey a dû se résoudre à rouvrir une enquête criminelle contre Hillary Clinton, à la surprise générale. Décision commentée avec acidité par les médias dominants, et qui avait été balayée d’un revers de la main par l’intéressée. La candidate avait juré que le dossier était « vide » et s’était offusquée que cette histoire de courriels ressorte « juste avant l’élection ». Le complotisme est la dernière cartouche des esprits acculés par leur propre turpitude. Celle du couple Clinton – financière, sexuelle, politique – paraît sans limite.