Culture de vie : une jeune femme refuse d’avorter malgré son cancer – et vient d’accoucher d’un beau bébé en pleine santé

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Aleks Patete a choisi la vie pour son petit garçon, DJ, alors même que le corps médical l’incitait à avorter en raison d’un cancer à l’ovaire diagnostiqué lors de sa grossesse. La jeune femme, de Cleveland, Ohio, a refusé de mettre fin à la vie de l’enfant et celui-ci vient de naître, un beau bébé en pleine santé.
 
Il faut dire qu’Aleks Patete, 28 ans, estime lui devoir la vie. Elle s’était rendue à l’University Hospital de Cleveland en novembre dernier pour subir une échographie de routine à sept semaines de grossesse. C’est au cours de l’examen qu’on lui découvrit un kyste ovarien : on allait vite constater qu’il s’agissait d’un cancer.
 
« C’était un miracle. Le cancer aurait pu progresser bien davantage, et nous n’en aurions pas eu la moindre idée si je n’avais pas été enceinte. Dieu a envoyé DJ pour me sauver la vie », a-t-elle raconté à People Magazine.
 

Une femme refuse d’avorter malgré son cancer – c’est ça, la culture de vie

 
Lorsque le cancer a été mis en évidence, les médecins de l’hôpital ont recommandé à la jeune femme de mettre fin à sa grossesse et de subir une chimiothérapie agressive. Mais Aleks était bien consciente de porter un être humain vivant et unique – même à sept semaines seulement. Elle a refusé sans la moindre hésitation : « Il m’a sauvé la vie. A mon tour de sauver la sienne. »
 
Les consultations avec ses médecins ont permis à Aleks Patete de choisir le traitement chimiothérapique qui présente le minimum d’inconvénients pour un enfant à naître : « Cela aura été la décision la plus difficile que j’ai eue à prendre de toute ma vie. Mais il fallait mettre nos options dans la balance : si je ne faisais rien, ma vie était menacée, si je faisais quelque chose, mon bébé courait-t-il un risque ? Cela a été extrêmement difficile. En tant que maman, vous ne voulez rien faire qui puisse faire du mal à votre bébé. J’étais terrifiée, mais on m’a expliqué que c’était une option relativement sûre. »
 

Tout faire pour préserver la vie de la mère et la santé du bébé !

 
Cette maman courage a subi dans la foulée un traitement chimiothérapique de six doses toutes les quatre semaines. Travaillant comme infirmière à l’hôpital où elle a été traitée, elle est restée à son poste à plein temps pendant toute la durée du traitement : « C’était vraiment dur d’essayer de faire grandir un être humain tout en subissant la chimio. J’étais tellement fatiguée et malade qu’il me fallait programmer mes jours de repos pour les périodes où je savais que je me sentirais le plus mal. »
 
Les échographies régulières ont permis de vérifier de mois en mois que son bébé avait l’air en bonne santé, ce qui a permis à la jeune femme de poursuivre son traitement. « Cela m’a donné un peu de tranquillité d’esprit. Mais on n’arrête jamais de penser au pire : qu’est-ce que je suis en train de faire à mon bébé ? »
 
En définitive, Aleks a terminé sa cure de chimio trois semaines avant de donner naissance à DJ, le 24 avril dernier : « Le plus beau des bébés, toujours souriant, un vrai bonheur. »
 

Le refus d’avorter a poussé les médecins à trouver une solution respectueuse de la vie

 
Après l’accouchement, la jeune femme a subi l’ablation de son ovaire droit afin d’éviter la diffusion du cancer mais elle peut toujours avoir des enfants. « J’aurais pu subir une hystérectomie, mais comme j’espère avoir davantage d’enfants, les médecins se sont arrêtés à l’ablation de l’ovaire », a-t-elle raconté.
 
Officiellement en rémission, Aleks Patete subit des contrôles tous les trois mois. Mais la joie l’emporte sur l’inquiétude : « Je pense à tout ce qui aurait pu arriver, à tout ce qui aurait pu aller de travers, et il n’y a pas d’autres raisons que la grâce de Dieu pour expliquer que tout se soit bien terminé et que nous soyons tous les deux en vie. Je crois vraiment que Dieu veille sur nous. »
 

Jeanne Smits