Cette école catholique qui banalise l’islam… Sa directrice, Christelle Lainet, stigmatise les parents résistants

Islam Christelle Lainet école catholique
 
L’école privée catholique Notre-Dame à Saint-Mihiel, dans la Meuse, est le théâtre d’un violent affrontement entre des parents et la directrice Christelle Lainet, au sujet d’une leçon sur l’histoire de l’islam impliquant l’apprentissage d’une sourate du coran. L’affaire a été révélée par le site Riposte Laïque, qui indique que deux enfants de CM1 ont été punis car leurs parents refusaient qu’on leur impose cette leçon. Le journal régional Le Républicain Lorrain a pour sa part longuement donné la parole à la directrice, qui estime qu’elle n’a fait que suivre le programme et se dit accablée par les réactions indignées contre cette leçon venues de la France entière.
 
Deux mères d’élèves se sont d’abord inquiétées de ce que leurs enfants, élèves dans la même classe, soient tenus d’apprendre « les rudiments d’une idéologie totalitaire », écrit le site identitaire. L’une d’elles a fait personnellement part de sa désapprobation aux enseignants. Lors de la leçon qui suivit cette démarche, « les élèves ont été soumis à un contrôle sur les éléments constituant une mosquée ». Ce qui, dans une école catholique, ne manque pas de sel. La mère du second élève a alors écrit un mot de protestation dans le carnet d’échanges entre la famille et l’enseignante. Ce qui a entraîné de la part de la maîtresse un envoi direct de l’élève dans le bureau de la directrice, indiquent les parents. Avant que la mère qui avait osé protester ne soit convoquée en personne pour, affirme-t-elle, se faire admonester. Christelle Lainet l’aurait alors mise devant l’alternative suivante : soit accepter le cours et sa version relativiste de l’histoire de l’islam, soit retirer son enfant de l’école.
 

La directrice Christelle Lainet fait pour l’islam comme pour le christianisme

 
Rapportée par le site Riposte laïque, l’histoire a provoqué une cascade de réactions qui révèle le degré d’exaspération de la population et a manifestement déstabilisé la directrice de l’établissement. Le Républicain Lorrain, en bon quotidien régional de préfecture, rapporte complaisamment la position de la directrice sans la moindre critique tout en stigmatisant – et en se gardant bien de le nommer – le site qui a révélé l’affaire, étrangement qualifié de « très bleu blanc rouge ». Selon Christelle Lainet, les propos des parents « relèvent de la pure imagination ». Elle explique que « tout est parti d’une leçon d’histoire sur l’islam donnée avant les vacances de Noël dans le cadre du programme de l’Education nationale, (…) leçon qui décrit l’arrivée de l’islam comme on le fait pour le judaïsme et le christianisme ». Tout le relativisme de la position pédagogique de cette école catholique est contenu dans l’expression « comme on le fait pour ». Elle admet qu’une sourate du coran – on imagine aisément qu’il ne s’agissait pas d’une sourate guerrière et sanglante de l’époque Médine – était reportée sur le document pédagogique, dont les élèves devaient apprendre le contenu. Mais comment aborder objectivement le message coranique avec une seule sourate ?
 

A l’école catholique il faut se soumettre en apprenant l’islam

 
La directrice rapporte un entretien « émaillé de propos très racistes tenus par la maman », puis un second avec le père, qui obtint que l’enfant quitte le cours d’histoire et ne participe pas à l’évaluation, ce que la directrice affirme avoir accepté. La directrice ne confirme pas qu’elle a invité les parents à retirer leur enfant s’ils n’étaient pas satisfaits du message transmis.
 
L’affaire ayant été portée sur la place publique par Riposte laïque, la directrice se plaint de recevoir « des coups de fils très menaçants de personnes qui (la) traitent plus bas que terre ». Consolation : elle est soutenue par sa hiérarchie de l’Enseignement catholique de la Meuse et par le rectorat de l’académie de Nancy-Metz. Et vient de déposer plainte pour « diffamation » contre… Riposte laïque. Le courageux plumitif du Républicain Lorrain, sans se poser la moindre question sur les motivations des parents dont il se garde de rapporter les propos, qualifie l’histoire d’affaire « aux relents détestables et nauséabonds » et paraît attendre avec impatience un communiqué du procureur de la République.
 
Quelle que soit la responsabilité précise des uns et des autres, l’incident révèle que l’islamisation rampante, cette façon d’assimiler la théocratie mahométane à une « religion comme une autre », rencontre plus de résistance au cœur de la population que parmi les pédagogues fonctionnarisés et journalistes de la presse aux ordres.
 

Matthieu Lenoir