L’islamophobie accélère le réchauffement global

islamophobie accélère réchauffement global
 
On aura tout vu. Une vraie conférence donnée dans une vraie université – le Massachusetts Institute of technology – par un vrai professeur, Ghassan Hage, a été donnée au début de la semaine sous le titre « L’islamophobie accélère le réchauffement global ». On a beau se pincer en le lisant, rien n’y fait : l’information est exacte et ledit professeur est employé par l’université de Melbourne pour enseigner une matière au goût du jour, « génération future ».
 
Comment l’attitude à l’égard de l’islam pourrait-elle contribuer au changement climatique ? Pour Ghassan Hage, la réponse est simple ; elle a été donnée par le résumé de l’intervention du docte professeur :
 
« Cette conférence se penche sur la relation entre l’islamophobie en tant que forme dominante du racisme aujourd’hui et la crise écologique. Elle envisage les trois manières les plus habituelles dont les deux phénomènes sont manifestement liés : comme deux crises entremêlées, en relation métaphorique, où l’une est source d’imagerie pour l’autre, où les deux trouvent leur origine dans les formes coloniales d’accumulation capitaliste. La conférence propose une quatrième manière de faire le lien : son argument est que ce sont deux émanations d’une manière d’être semblable, ou un entremêlement dans le monde, désigné comme une “domestication généralisée”. »
 

L’islamophobie et le réchauffement global, résultat d’une « domestication » ?

 
Désolé pour le charabia. Traduire un tel texte est un double défi, d’abord parce qu’il ne rime à rien et deuxièmement parce qu’il faut essayer d’en respecter le fond et le ton au défi de son propre bon sens.
 
James Delingpole de Breitbart rappelle que non seulement Ghassan Hage est rémunéré comme professeur d’université par le contribuable australien, mais que le prestigieux MIT propose des formations à 45.000 dollars par an et offre à ses étudiants la quasi assurance de se faire embaucher dans des postes à la hauteur de leurs espérances et de leur investissement.
 
C’est donc à une forme d’« élite » qu’un membre de l’« élite » universitaire a pu proposer ses réflexions ahurissantes. Ce n’est pas une perte de temps ou d’argent, comme le suggère James Delingpole, mais une manière parfaitement rationnelle de formater idéologiquement ceux qui demain seront en mesure de mener le monde.
 

Les Blancs accélèrent le changement climatique… vive la Palestine ?

 
De ce point de vue Ghassan Hage est parfaitement dans le moule, comme l’explique Delingpole. L’universitaire est née au Liban et a émigré vers l’Australie où il a consacré plusieurs ouvrages au thème de la race. Les titres sont parlants : Nation blanche et Contre le nationalisme paranoïaque. Il sévit également sur Internet où il a pu qualifier les procédures de sécurité dans les aéroports d’exemples de procédures où « les Occidentaux exigent des victimes de discrimination raciale une obéissance exacte à la lettre de la loi ».
 
Ghassan Hage soutient le boycott d’Israël à travers le mouvement « Désinvestissement Sanctions », il a qualifié les Israéliens d’esclavagistes. Un homme au goût du jour…
 

Anne Dolhein